A TOUS LES PAUVRES

A TOUS LES PAUVRES
POURQUOI JE SUIS PAUVRE

TRADUCTION

lundi 2 février 2009

AUX ISRAELIENS ET AUX PALESTINIENS

AUX ISRAELIENS ET AUX PALESTINIENS

Je pense à tous ceux que l’Histoire a tué.
Je pense à ceux que l’Histoire tue.
L’Histoire tue quand elle fait perdre à un homme ou un peuple, le visage de ce qu’il est.
Par ce qu’il est, il faut entendre, l’humain.
L’Histoire a nourri de douleurs, de blessures des hommes. Il suffit de penser aux peuples déchirés, installés dans des problèmes que l’Histoire rend inconciliable.
Comment ne pas penser aux Palestiniens et aux Israéliens. La paix entre vos deux peuples ne se fera pas sans que vous n’ayez payé le prix le plus fort.
Le prix le lus fort sera la réécriture et la relecture de votre propre histoire.
Si la paix est la cessation de la guerre, il faut pour trouver la paix, que cesse l’Histoire qui tue. C’est la raison pour laquelle, il faut à la génération d’aujourd’hui de relire sa propre histoire.
Cette histoire, je la veux celle qui rappelle que vous vous êtes des êtres humains et que rien ne doit le faire oublier.
Cette histoire ne sera plus évidemment celle de ceux qui vivent et s’enrichissent de vos souffrances quotidiennes et historiques.
Nous sommes tous des humains. Et rien ni aucune croyance ne doit et ne peut nous le faire oublier.
Il y a une vérité qu’on ne peut proscrire à aucun d’entre vous. Il s’agit du droit que vous avez d’exister.
Mais ce droit d’exister n’est pas mis en valeur seulement par les conventions internationales. Le droit d’exister est mis en valeur par un homme, par l’acceptation de son prochain. Le droit d’exister est l’indispensable reconnaissance dont a besoin le prochain pour vivre et se sentir vivre, c’est-à-dire à la fin, la capacité pour un être humain de se donner une raison d’être et d’exister.
Quand un être humain perd sa raison d’être, il ne peut accepter son prochain.
On perd sa propre raison d’être quand on croit qu’on peut vivre seul, quand on conditionne sa propre existence à l’inexistence de son prochain.
Je veux dire qu’on ne vit pas mieux parce qu’on a enlevé à son prochain son droit d’exister.
Je crois qu’après avoir exploré les coins et les recoins de la haine et du mépris, vous aimer est encore possible et restera la seule et unique voie pour une paix véritable et durable.

AMI DES PAUVRES

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