A TOUS LES PAUVRES

A TOUS LES PAUVRES
POURQUOI JE SUIS PAUVRE

TRADUCTION

mardi 27 janvier 2009

LA VIE ET LA FOI QUI FAIT VIVRE




On ne peut parler de la vie et du fait de vivre sans parler de toutes ces petites victoires que nous avons sur ce qui tue la vie. Ce qui tue la vie, c'est ce qui ne permet pas de la vivre. Je dis de la vie qu'elle est la victoire sur la mort. Vivre alors, c'est bien comprendre ce que signifie le fait de ne pas vivre.

Puisque ce qui tue la vie est ce qui ne permet pas de la vivre, je parle de ce qui tue la vie comme étant ce qui ne me permet pas de la sentir comme une réalité palpable. Je ne vie pas quand je ne peux sentir la manifestation de cette vie en moi.

On s'accordera sur le fait qu'une réalité trop douloureuse ne rend pas évidente la saisie de cette réalité. C'est ainsi qu'à cause des multiples blessures et autres douleurs inhérentes à celles-ci, on finit toujours par s'interroger sur le sens et la réalité de la vie.

Les douleurs et les blessures ont pour elles, d'être des obstacles à l'indispensable certitude que j'ai besoin d'avoir sur ce qui me concerne.

A cause de la douleur, beaucoup ont perdu le sens de leur vie. Ils ont perdu le sens de leur vie par la perte de la certitude qui fonde ce sens.

Comme quoi, les blessures et autres douleurs affectent toujours la formation de la certitude que l'on désignera après du nom de foi.

L'on en arrive à voir la foi qui nous habite remplit de douleurs, de blessures, à tel point que, l'évocation du mot foi ravive des souvenirs douloureuses.

Ce que je voudrais, c'est que le fait d'évoquer le mot foi ne rappelle pas aux uns et aux autres, le souvenir de tant de larmes, de haines, de mépris et bien d'autres choses encore que je n'ai pas le temps en ces lignes d'explorer.

Je prie au contraire pour que le fait d'évoquer la foi puisse les guérir, les combler de la légitime joie que tout humain croyant et parce que croyant, doit voir habiter son cœur.

Je le dis parce que, puisque vivre consiste à avoir la victoire sur ce qui empêche de vivre, la foi qui donne vie et parce qu'elle le fait, la foi dis-je, ne peut plus être identifiée à ce qui empêche de vivre ; à ce qui tue. Je veux donc dire que je ne peux plus avoir la foi et mourir de cette mort dans laquelle entraînent ces blessures. Si donc la foi donne vie, elle ne peut plus être ni contenir le germe de ma mort. Par germe de la mort, il faut entendre la douleur, le mépris, la haine, les blessures qui agissent au fond de mon être comme une gangrène, un cancer indolore qui me ronge et me détruit.

En effet, il y a des hommes qui sont détruits par ce qu'ils croient. Je pense à ce qu'ils désignent du nom de foi. Mais moi, j'ai trouvé en Jésus-Christ, la foi qui sauve.

La foi de Jésus (je pense à celle qu'il enseigne) me sauve quand elle me fait comprendre la différence entre la foi qui tue et celle qui sauve. Je suis sauvé par le simple fait de comprendre ce que signifie le fait de vivre. Et c'est en cela aussi que consiste le salut qu'il apporte.

Je vie pour dire je crois en Jésus-Christ. Je crois en Jésus –Christ pour parler de cette foi qui me fait vivre.

Je vie de foi pour faire comprendre clairement que je ne porte pas en moi, ces blessures qui tuent.

Il ya donc foi et Foi, vie et Vie. La vérité de Jésus qui libère et donne la paix, la vérité qui guérit, on la saisie par la capacité de distinguer cette vérité de ce qu'elle n'est pas.

AMI DES PAUVRES


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