A TOUS LES PAUVRES

A TOUS LES PAUVRES
POURQUOI JE SUIS PAUVRE

TRADUCTION

vendredi 12 juin 2009

A CAUSE DE L'AMOUR

A CAUSE DE L’AMOUR



Je plains ceux que le désir d’aimer a fait souffrir. Ceux que l’amour qu’ils ont voulu té-moigner à leur semblable n’a apporté que de l’amertume. C’est dans de telles circonstances que l’on ressent l’injustice dont on entend tant parler dans la vie. Un peu comme par soucis de se proté-ger, de ne plus être trop vulnérable à cette souf-france injuste, on se défend d’aimer.
A partir de ce moment, l’on se renferme, laisse le cœur se durcir et devenir insensible.
On croit de cette façon arriver à se protéger contre toutes les déceptions que nous font les autres.
C’est bien après que l’on réalise la véritable souf-france, parce que le cœur a besoin d’être sensible. La compassion que l’on se garde d’avoir pour les autres, l’on ne peut se l’accorder à soi-même. A soi-même, l’on ne trouve plus le temps ni la raison de pardonner ses propres erreurs.
La faim et la soif deviennent plus grandes. On a de plus en plus besoin d’être plus que l’on l’est. Tout devient insuffisant, on en arrive à ne plus se sentir bien dans sa peau.
On souffre tellement que la vie devient difficile, amère et on comprend davantage moins l’intérêt de la vivre. Vient alors le suicide.
Le suicide n’est pas toujours ce que l’on croit. C’est-à-dire, le fait de se pendre au bout d’une corde ou de s’ouvrir le ventre avec un couteau. Il ya pire fa-çon de se donner la mort.
Cette façon consiste à ne plus croire, à ne plus avoir la foi en un lendemain meilleur. On ne rêve plus. Les nuits ne sont faites que de cauchemars, tout devient sombre autour de soi.
Les efforts que l’on fait pour parvenir à ce que l’on veut dans la vie restent vains. On se fatigue pour ainsi dire pour rien. Tout se passe comme si au-dedans de nous, il y avait un feu qui nous dévore, qui nous consume. C’est encore plus difficile quand on se sent impuissant à l’éteindre.
On a tout juste le temps de poser les actes désespé-rés que sont l’égoïsme, l’orgueil, de faire souffrir ceux qui pour leurs malheurs s’intéressent à nous.
Au lieu de toutes ces souffrances, peut être qu’il fallait seulement comprendre que ces déceptions ne sont arrivées que pour fortifier l’amour, pour donner au témoignage que l’on voulait faire, un peu de force, un peu de vérité!
Quelque fois, on a besoin de savoir pourquoi on aime. Ce pourquoi, on ne le découvre qu’à travers des évènements que l’on trouve douloureux. Sou-vent aussi, nous avons besoin de les endurer pour que celui qu’on veut aimer le comprenne, c’est-à-dire, comprenne que nous l’aimons.
Dans tous les cas, il faut être persuadé et partager cette conviction que j’aie et qui dit qu’aimer, est le plus grand bien que nous puissions faire à nous-mêmes, même si les autres ne le comprennent pas. C’est la meilleure nourriture que nous pouvons apporter à nos cœurs.
Le secret de cette bonne nourriture, c’est de se donner les moyens de faire une bonne expérience d’amour. Aimer son prochain comme soi-même, aimer son prochain de manière à se sentir bien soi-même, n’est possible que si cet amour est la mani-festation, ou si l’on veut, l’expression de la Vérité. Mais la Vérité qui permet d’aimer est celle que nous enseigne Jésus –Christ.

vendredi 27 mars 2009

FOI ET RESPONSABILITE

Ce n'est pas de notre faute si le monde est ce qu'il est, si les hommes sont ce qu'ils sont.

Le mal que nous faisons quotidiennement à nos semblables, ce n'est pas de notre faute que nous le faisons. Ce sont eux-mêmes qui font que nous leur faisons du mal. C'est ainsi que les choses se passent dans cette société, nous ne pouvons rien y changer.

J'ai vu en tous ces sentiments, des versions autres de ce qu'Adam disait le jour même où a été commis le péché qui allait introduire la destinée du monde dans ce qu'elle a été jusqu'à la venue de l'espérance nouvelle.

Il est intéressant de noter que jamais nous ne faisons quelque chose de nous-mêmes. Il n'y a pas une seule chose de notre existence pour laquelle nous engageons notre responsabilité.

Ce que nous faisons, nous le faisons sans en accepter la responsabilité. Ce que nous pensons de nous-mêmes et ce que nous devenons sur le plan social, ne dépendent pas de nous. Tout est le fait des autres, qui à leur tour, ne le reconnaissent pas. Personne ne reconnaîtra avoir fait ce qu'on peut lui reprocher d'avoir fait à quelqu'un. Finalement, personne ne sait qui a fait quoi, qui fait quoi et qui ne le fait pas. Et on poursuit ; si je suis aussi mauvais que je le suis, c'est que c'est Dieu qui l'a voulue, parce que c'est lui qui m'a créé.

Si on pouvait reconnaître quelque chose, accepter de prendre ses responsabilités…

Je dirai même que, nous sommes en parties responsables de l'erreur dans laquelle nous sommes introduits.

Responsable, parce que, croire ; ce qu'on appelle avoir la foi est une responsabilité.

Responsabilité parce que ce que nous croyons nous engage, fait de nous des engagés.

On s'engage par la foi, dans l'objet de notre foi, dans ce que ce que nous dit notre foi. Dès qu'on a accepté d'accorder foi en quelque chose, on a accepté tout ce qui en découle.

Quand on n'a pas reconnu le mal qu'on a fait et que personne ne reconnaît ce qu'elle a fait comme mal, personne n'est à juger. Quand on a personne contre qui se plaindre, quel intérêt a-t-on de se plaindre ?

Refuser une responsabilité, c'est en prendre une autre. Ce qu'on refuse on le connaît quelque fois, mais ce qu'on accepte par ce refus, on ne le sait pas toujours et toujours pas assez.

On ne trouve pas la paix pour avoir fuit et surtout, quand on a fuit la vérité. Celui qui fuit la vérité ne trouve plus la paix.

La vérité on le sait soulève toujours des difficultés que ceux qui n'y trouvent aucun intérêt créent.

Mais cette même vérité enseigne que ce qui détruit l'homme, ce n'est pas les difficultés mais la paix qu'il ne connaît pas. D'ailleurs c'est parce qu'il ne connaît pas la paix qu'il crée des difficultés.


 


 

vendredi 6 mars 2009

VERITE DE FOI

On veut bien croire en Dieu, en ce Dieu de vérité, sans avoir à reconnaître qu’on se trompe.Au nom de la foi, tout est possible. Au nom de cette foi, on ne peut croire toujours que la foi a besoin de rectitude ; de vérité. Mais croire de la sorte sans ce besoin de reconnaître la vérité, sans avoir le souci de la rectitude fini par faire du croyant un magicien ;
quelqu’un qui grâce à son art, se ruine la conscience et celle du prochain. La grande tendance de la magie, c’est qu’elle porte sur les objets et fait de l’individu à qui elle profite, un objet qui traite ses semblables en objet.C’est avoir foi de magicien que d’être manipulateur. Autrement dit, quelqu’un qui a perdu la notion du nécessaire respect qu’il doit avoir de la personne de son semblable et de ce qu’il est. De ce fait, il ne peut plus être celui qui promotionne la liberté. Je ne sais pas s’il est encore besoin de le dire, la liberté naît du respect de l’humanité de son prochain. La foi donc qui fait la faute de ne pas promouvoir la liberté et la permettre, prouve par là même, sa peur de la liberté. Si elle a peur de la liberté des autres, c’est qu’elle-même n’est point libre. Certainement qu’il faut voir en cette parole de vérité : « Je ferai tout ce que vous demanderez en mon nom » (Jean 14,13), la Foi que Jésus christ place en l’homme libre, une sorte de consécration, couronnement de la liberté qu’il est venu apporter à l’humanité. L’homme avec toute sa liberté ne fait pas peur au Christ. Mais nous, c’est trop souvent que nous avons peur de la liberté de nos semblables. La peur fait qu’on ne peut vivre en sécurité avec notre prochain, qu’en le privant de toute ou partie de sa liberté.Ce que notre prochain est capable de faire nous fait peur. Nous avons nous-mêmes peur de ce dont nous sommes capables. Cette peur nous fait perdre la confiance que nous devons avoir en nous et fait naître le besoin que nous avons de faire peur aux autres. L’erreur veut qu’on se croie fort quand on fait peur. La vérité elle, enseigne qu’une telle force n’est qu’apparence, elle est illusion.

jeudi 19 février 2009

UN INSTANT DE TON TEMPS

S’il y a un fait par lequel je me convaincs d’avoir la foi, c’est celui où je réalise le caractère inutile de bons nombres d’inquiétudes présentes à mon esprit.
Je pense aux soucis que l’homme peut avoir sur son avenir, au bonheur que l’on projette souvent dans le futur alors qu’il est souvent devant nous à notre portée. Je pense aussi aux soucis que nous avons des choses de notre vie au présent et surtout à tout ce que ceux qui nous entourent, veulent nous voir devenir dans la société.

J’ai compris l’inutilité de ces inquiétudes par la grâce de la foi en Jésus christ. C’est la raison pour laquelle, je dis qu’on n’a pas vécu de la vérité du Christ tant qu’on n’a pas pris conscience des limites des vérités déjà connues. Je pense à toutes ces vérités qui ont fondé notre existence avant la connaissance du Christ.
Ce sont ces vérités qui nourrissent notre esprit de toutes ces inquiétudes.
En réalité, La connaissance de Jésus ne se fait sans la prise de conscience des limites de ces vérités là. C’est ce qui me fait dire à celui qui cherche Jésus-Christ dans sa vie, à celui qui veut avoir un signe palpable de l’authenticité de sa foi en Jésus, qu’il le trouvera par la prise de conscience des limites des vérités qu’il a toujours connu.
Dans un monde tel que le notre, je voudrais inviter l’homme à prendre le temps d'un instant de l'existence qu’il mène pour s'interroger sur le bien fondée, sur la réalité des actes qu’il pose chaque jour et des inquiétudes qu’il a dans sa vie.
Cet appel, n'est pas le premier qui t'est adressé et ne sera certainement pas le dernier. Mais en réalité, personne même toi ne peut dire ce qui suivra et combien d'autres viendront. Mais Je voudrais partager avec Toi ce qui justifie la surdité que tu manifeste à tant d'appels que le Seigneur t'adresse pour accueillir la foi qu’il te propose.
Je voudrais pour ainsi dire, savoir si tu prends ou t'accorde à toi-même, le temps de penser un peu à Toi.
T’accordes-Tu le temps de penser à toi au lieu de le faire sans cesse pout tes ambitions ?

Cesse un instant de penser à ce que tu voudrais devenir, à tout ce que la société veut te voir devenir, et pense un peu à toi-même, à ce que Tu es.
Tu découvriras avec bonheur, un peu de ce que tu n'a plus besoin de devenir. Et si tu persévères, Tu découvriras tout ce que Tu n'as pas besoin d'être.
Tu verras certainement qu'après tout les défauts que tu reconnais en Toi-même, il y a quelque part en Toi -même, quelque chose de bon. Ce peu de chose, peut te servir à te faire mieux comprendre par ceux qui t’entourent.
Tu retrouveras la beauté de la vie.
Tu estimeras mieux le don précieux qui t'a été fait, et tu partageras avec moi, le sentiment que ce don surpasse bien des ambitions qui te font courir.

lundi 2 février 2009

AUX ISRAELIENS ET AUX PALESTINIENS

AUX ISRAELIENS ET AUX PALESTINIENS

Je pense à tous ceux que l’Histoire a tué.
Je pense à ceux que l’Histoire tue.
L’Histoire tue quand elle fait perdre à un homme ou un peuple, le visage de ce qu’il est.
Par ce qu’il est, il faut entendre, l’humain.
L’Histoire a nourri de douleurs, de blessures des hommes. Il suffit de penser aux peuples déchirés, installés dans des problèmes que l’Histoire rend inconciliable.
Comment ne pas penser aux Palestiniens et aux Israéliens. La paix entre vos deux peuples ne se fera pas sans que vous n’ayez payé le prix le plus fort.
Le prix le lus fort sera la réécriture et la relecture de votre propre histoire.
Si la paix est la cessation de la guerre, il faut pour trouver la paix, que cesse l’Histoire qui tue. C’est la raison pour laquelle, il faut à la génération d’aujourd’hui de relire sa propre histoire.
Cette histoire, je la veux celle qui rappelle que vous vous êtes des êtres humains et que rien ne doit le faire oublier.
Cette histoire ne sera plus évidemment celle de ceux qui vivent et s’enrichissent de vos souffrances quotidiennes et historiques.
Nous sommes tous des humains. Et rien ni aucune croyance ne doit et ne peut nous le faire oublier.
Il y a une vérité qu’on ne peut proscrire à aucun d’entre vous. Il s’agit du droit que vous avez d’exister.
Mais ce droit d’exister n’est pas mis en valeur seulement par les conventions internationales. Le droit d’exister est mis en valeur par un homme, par l’acceptation de son prochain. Le droit d’exister est l’indispensable reconnaissance dont a besoin le prochain pour vivre et se sentir vivre, c’est-à-dire à la fin, la capacité pour un être humain de se donner une raison d’être et d’exister.
Quand un être humain perd sa raison d’être, il ne peut accepter son prochain.
On perd sa propre raison d’être quand on croit qu’on peut vivre seul, quand on conditionne sa propre existence à l’inexistence de son prochain.
Je veux dire qu’on ne vit pas mieux parce qu’on a enlevé à son prochain son droit d’exister.
Je crois qu’après avoir exploré les coins et les recoins de la haine et du mépris, vous aimer est encore possible et restera la seule et unique voie pour une paix véritable et durable.

AMI DES PAUVRES

mardi 27 janvier 2009

LA VIE ET LA FOI QUI FAIT VIVRE




On ne peut parler de la vie et du fait de vivre sans parler de toutes ces petites victoires que nous avons sur ce qui tue la vie. Ce qui tue la vie, c'est ce qui ne permet pas de la vivre. Je dis de la vie qu'elle est la victoire sur la mort. Vivre alors, c'est bien comprendre ce que signifie le fait de ne pas vivre.

Puisque ce qui tue la vie est ce qui ne permet pas de la vivre, je parle de ce qui tue la vie comme étant ce qui ne me permet pas de la sentir comme une réalité palpable. Je ne vie pas quand je ne peux sentir la manifestation de cette vie en moi.

On s'accordera sur le fait qu'une réalité trop douloureuse ne rend pas évidente la saisie de cette réalité. C'est ainsi qu'à cause des multiples blessures et autres douleurs inhérentes à celles-ci, on finit toujours par s'interroger sur le sens et la réalité de la vie.

Les douleurs et les blessures ont pour elles, d'être des obstacles à l'indispensable certitude que j'ai besoin d'avoir sur ce qui me concerne.

A cause de la douleur, beaucoup ont perdu le sens de leur vie. Ils ont perdu le sens de leur vie par la perte de la certitude qui fonde ce sens.

Comme quoi, les blessures et autres douleurs affectent toujours la formation de la certitude que l'on désignera après du nom de foi.

L'on en arrive à voir la foi qui nous habite remplit de douleurs, de blessures, à tel point que, l'évocation du mot foi ravive des souvenirs douloureuses.

Ce que je voudrais, c'est que le fait d'évoquer le mot foi ne rappelle pas aux uns et aux autres, le souvenir de tant de larmes, de haines, de mépris et bien d'autres choses encore que je n'ai pas le temps en ces lignes d'explorer.

Je prie au contraire pour que le fait d'évoquer la foi puisse les guérir, les combler de la légitime joie que tout humain croyant et parce que croyant, doit voir habiter son cœur.

Je le dis parce que, puisque vivre consiste à avoir la victoire sur ce qui empêche de vivre, la foi qui donne vie et parce qu'elle le fait, la foi dis-je, ne peut plus être identifiée à ce qui empêche de vivre ; à ce qui tue. Je veux donc dire que je ne peux plus avoir la foi et mourir de cette mort dans laquelle entraînent ces blessures. Si donc la foi donne vie, elle ne peut plus être ni contenir le germe de ma mort. Par germe de la mort, il faut entendre la douleur, le mépris, la haine, les blessures qui agissent au fond de mon être comme une gangrène, un cancer indolore qui me ronge et me détruit.

En effet, il y a des hommes qui sont détruits par ce qu'ils croient. Je pense à ce qu'ils désignent du nom de foi. Mais moi, j'ai trouvé en Jésus-Christ, la foi qui sauve.

La foi de Jésus (je pense à celle qu'il enseigne) me sauve quand elle me fait comprendre la différence entre la foi qui tue et celle qui sauve. Je suis sauvé par le simple fait de comprendre ce que signifie le fait de vivre. Et c'est en cela aussi que consiste le salut qu'il apporte.

Je vie pour dire je crois en Jésus-Christ. Je crois en Jésus –Christ pour parler de cette foi qui me fait vivre.

Je vie de foi pour faire comprendre clairement que je ne porte pas en moi, ces blessures qui tuent.

Il ya donc foi et Foi, vie et Vie. La vérité de Jésus qui libère et donne la paix, la vérité qui guérit, on la saisie par la capacité de distinguer cette vérité de ce qu'elle n'est pas.

AMI DES PAUVRES


jeudi 15 janvier 2009

PROBLEME DE VERITE

Je pense à toutes ces vérités aux noms desquelles les hommes souffrent.

Il y a les vérités dont on ne sait faire le témoignage.

Il y a celles auxquelles l'on n'adhère pas mais qu'à cause de ce que l'on ne vit pas seul, l'on subit les influences.

Il ne faut pas oublier celles que l'on recherche sans toujours trouver.

Il y a aussi des vérités qui nourrissent le cœur d'amertume, l'être de sentiment de mal-être. Ce sont de telles vérités qui imposent à l'homme le besoin de se refaire, lui donnent une certaine vision d'un monde meilleur. L'histoire du monde s'est enrichie de ces fractures sociales, de bouleversements, de sacrifice de vie humaine, suscités par les affrontements entre les notions de vérités.

Mais toujours est-il que nous avons besoin de vérité, de vérité dans laquelle nous pouvons fonder notre existence.

Je pense à une vérité qui donne vie au lieu de la détruire. Une vérité qui ne transforme pas notre existence en un fardeau insupportable.

La joie, la paix, le goût de vivre ne viennent que d'une telle vérité.

Quand on a aimé la vie, aimer son prochain devient facile. C'est en ce moment qu'aimer le prochain devient pour soi, un besoin de vivre.