A TOUS LES PAUVRES

A TOUS LES PAUVRES
POURQUOI JE SUIS PAUVRE

TRADUCTION

mardi 30 septembre 2008

DE ला FOI

De la foi
Ce que je voudrais, c’est que le fait d’évoquer le mot « foi », ne rappelle pas aux uns et aux autres, les blessures douloureuses qu’ils ont eu à connaître. Je voudrais ne pas réveiller le souvenir de tant de haines, de mépris, et bien d’autres choses encore que je n’ai pas le temps en ces lignes, d’explorer.
Je prie au contraire, que le fait d’évoquer la foi puisse les guérir, les combler de la légitime joie que tout être humain croyant et parce que croyant , doit voir habiter son cœur.
En effet, quelle paix la foi peut nous apporter si elle nourrit en nous, l’idée de la guerre que nous faisons à notre prochain ?
Comment pouvons-nous avoir la paix si notre prochain trouve en notre foi, et surtout à cause de la manière dont nous l’exprimons, les justes motifs du mépris qu’il nous témoigne ?

jeudi 18 septembre 2008

LA VERITE DE FOI

Ce qui fait la force de la vérité du Christ, ce n'est pas tellement la force des arguments dont il est souvent nécessaire d'user quand on est nourri par le désir de convaincre. En effet, ce n'est pas en la vérité qui a pour fonction de conduire l'homme que l'on peut trouver la nécessiter de prêter des arguments qui la soutiennent comme les piliers d'une bâtisse.

C'est aussi en cela que la vérité du Christ se distingue des autres vérités qui elles, ne reposent que sur la force des arguments qui les fondent.

Mais il est facile de montrer que nos arguments s'autodétruisent quand elles ne le sont pas par le temps, parce qu'il n'est pas non plus difficile de comprendre que les éléments constitutifs d'un argument sont souvent de natures périssables.

La vérité du Christ ne se détache pas de la notion de foi et plus précisément de la foi qui rend saisissable Christ comme réalité efficiente. En effet, croire en Jésus, c'est saisir la réalité qu'il constitue. C'est à la fin, être nourri de la preuve de son efficience. C'est cette efficience qui est pour la vérité du Christ, sa force.

Aussi, faut-il noter que ce n'est pas celui qui croit qu'il est nécessaire de convaincre. La foi est déjà la preuve de la réalité que constitue Christ.

Si la foi qui permet de saisir la réalité de Dieu échappe à l'argumentaire de la science dont les hommes se réclament, comment cette science saurait-elle parler de Dieu de manière à faire saisir son efficience ?

La foi est donc preuve, la vérité de foi est en elle-même une preuve. Avoir la foi ne consiste plus en la recherche de Dieu comme on le fait pour ce qu'on ne connaît pas. Si la science a pour objectif la quête de ce qu'elle ne connaît pas, la foi n'a pas cet objectif. A celui qui la foi ne se pose plus la question de la compréhension de son origine.


 

mercredi 17 septembre 2008

A tous ceux qui sont pour et à tous ceux qui sont contre la théologie de la libération

D'un côté des défenseurs de la légitimité historique de la vérité du Christ, de l'autre, ceux qui réclament leur légitime bien-être.

Les premiers évoquent la souffrance du Christ, les seconds parlent de leurs propres souffrances.

La charité qui fonde la pensée des premiers entre en conflit avec le droit que réclament les seconds.

Il se faut demander pourquoi, la charité ne se ferait-elle pas une loi ?

Et pourquoi le droit au bien-être devrait-il être incompatible à la charité ?

Tout compte fait, le combat pour la libération de l'homme ne peut se faire sans ce combat pour la maîtrise du concept de liberté.

L'esclavage de l'homme plonge sa racine dans son idéal de société. C'est l'enracinement dans l'idéal de société qui fait muer le combat pour la liberté en un combat politique.

La difficulté naît du fait de réduire l'idéal social à celui que projette une certaine politique à qui l'homme remet tout entier son destin.

Je pense que le véritable esclavage pour l'homme est d'ignorer ce qui fait sa véritable prison.

Si nous reconnaissons tous en la prison la matérialisation de l'absence de liberté, notre véritable prison est ce regard qui posé sur nous-mêmes, nous renvoie la réalité de notre propre misère.

C'est la raison pour laquelle, je dis du misérable qu'il est celui qui en se regardant, ne voit que la liberté qu'il n'a pas.

L'homme libre n'est pas nécessairement celui qui a tous les droits. L'homme libre est celui a qui le droit fut –il petit, suffit.

Le véritable acte de liberté, on le pose dans le choix du droit dans lequel l'on s'identifie. En effet, toute loi est l'expression d'une identité.

La loi sociale

Peut-être parce que voulue impersonnelle, il ya toujours une difficulté pour l'homme à voir distinctement son propre visage dans la définition d'une loi. Comme la loi est voulue pour tous, elle n'est personne en particulier. L'homme de ce fait ne pourra faire totalement sienne une loi. L'homme trouvera toujours en une loi, quelque chose qui n'exprime pas ce qu'il est, lui enlève une partie de lui-même. Tant que l'homme garde ce regard sur la loi, il ne peut y puiser toute la force de son identité propre. Comme il ya toujours quelque chose que la loi nous empêche d'être, il ya une peine à adhérer à la loi.

La loi de Dieu, une identité

Une loi est le principe par lequel l'on décide de ce qui doit être et ce qui ne doit pas être.

Par la loi est prescrite des choses et d'autres proscrites. Par l'ensemble de ce qui est prescrite, est formé, indiqué, définie un idéal. Par ce qui est prescrit, un idéal de vie doit être atteint. Cet idéal apparaît le seul reconnaissable à tous ceux que la loi touche.

La loi de ce fait, donne un visage à l'homme.

L'homme de loi est celui qui n'a de visage que la loi, son identité est définie telle que la loi le prescrit. Hors de ce qu'elle prescrit ainsi, elle ne reconnaît pas l'homme. La loi se révèle alors comme moyen de reconnaissance, d'identification.

Il résulte de ce qui précède que la loi de Dieu donne un visage à l'homme. Elle est le moyen par lequel s'accomplit l'acte de la création que décrit l'auteur du livre de la Genèse. Il le dit en ces termes : « Dieu créa les être humains à sa propre ressemblance : il est créa homme et femme » (Genèse 1,27).

La ressemblance dont il est question, est ce que l'homme saisit comme son identité. La particularité de la loi de Dieu est qu'elle donne l'homme le visage que Dieu veut. La loi de Dieu rend l'homme ressemblant à Dieu.

lundi 8 septembre 2008

La foi, un sens de l’existence

Une destination sans fin, un chemin qui conduit à une impasse, tel est, le sens qui est faux.

Une existence dont le sens échappe à l'homme lui apparaîtra comme quelque chose qui n'existe pas, un néant en quelque sorte.

Il y a des choses que l'on fait sans avoir raison. Je ne dis qu'on n'a pas des raisons de le faire, mais je parle de vérité. Et je le fais pour signifier ce déphasage qui existe entre la vérité en tant que telle, et les motifs que l'on peut évoquer pour accomplir un acte.

C'est ainsi que l'on ne doit cesser de se demander quelle est la vérité qui peut justifier la fabrication des armes qui sèment peut et désolations dans le monde ?

Il faudrait aussi s'interroger de savoir la vérité qui peut soutenir la misère de l'homme.

C'est la raison pour laquelle, je parle de la misère humaine comme étant le fruit d'un sens faux donné à l'existence.

Si les armes ont une existence dite palpable, c'est qu'il est vraiment vrai que l'on peut toucher ne suffit plus à établir la vérité.

Je dis alors que pour parler de la vérité, l'on est obligé de faire appel à ce que l'on ne voit pas, à ce que l'on ne peut toucher. Il s'agit effectivement du sens.

L'auteur du livre des Hébreux va le dire : « Avoir la foi, c'est être sûr de ce que l'on espère, c'est être convaincu de la réalité de ce que l'on ne voit pas » (Hébreux 11, 1).

Le disant, la foi devient un sens de la vie. La foi est un sens de la vie, la foi donne un sens, son sens à l'existence. C'est ce sens de la foi pour l'existence qui justifie la vérité de la vie nouvelle à laquelle nous appelle la foi en Jésus christ.

Maintenant, si nous nous parlons de la misère humaine sans avoir que la foi est un sens donné à l'existence, qu'est ce que nous faisons en vérité ?