tag:blogger.com,1999:blog-47280959205842208702024-02-18T22:32:53.401-08:00THEOLOGIE DE LA PAUVRETEINSTITUTION ST VINCENT DE PAUL, AMI DES PAUVRES.
Organisation Non Gouvernementale
Notre action est une quête de la vérité sur la personne humaine, son existence et les conditions de cette derniere.
Promouvoir de cette manière le développement de l'homme, afin qu'au perfectionnement qu'il apporte aux choses de son existence, ne manque pas cette propre perfection, parce que finalement, du dessein qu'il se reconnait de dompter la nature, il ne peut s'exclure.amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.comBlogger30125tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-32781593946338957692009-06-12T02:47:00.000-07:002009-06-12T02:49:17.688-07:00A CAUSE DE L'AMOURA CAUSE DE L’AMOUR<br /><br /><br /><br />Je plains ceux que le désir d’aimer a fait souffrir. Ceux que l’amour qu’ils ont voulu té-moigner à leur semblable n’a apporté que de l’amertume. C’est dans de telles circonstances que l’on ressent l’injustice dont on entend tant parler dans la vie. Un peu comme par soucis de se proté-ger, de ne plus être trop vulnérable à cette souf-france injuste, on se défend d’aimer.<br />A partir de ce moment, l’on se renferme, laisse le cœur se durcir et devenir insensible.<br />On croit de cette façon arriver à se protéger contre toutes les déceptions que nous font les autres.<br />C’est bien après que l’on réalise la véritable souf-france, parce que le cœur a besoin d’être sensible. La compassion que l’on se garde d’avoir pour les autres, l’on ne peut se l’accorder à soi-même. A soi-même, l’on ne trouve plus le temps ni la raison de pardonner ses propres erreurs.<br />La faim et la soif deviennent plus grandes. On a de plus en plus besoin d’être plus que l’on l’est. Tout devient insuffisant, on en arrive à ne plus se sentir bien dans sa peau.<br />On souffre tellement que la vie devient difficile, amère et on comprend davantage moins l’intérêt de la vivre. Vient alors le suicide.<br />Le suicide n’est pas toujours ce que l’on croit. C’est-à-dire, le fait de se pendre au bout d’une corde ou de s’ouvrir le ventre avec un couteau. Il ya pire fa-çon de se donner la mort.<br />Cette façon consiste à ne plus croire, à ne plus avoir la foi en un lendemain meilleur. On ne rêve plus. Les nuits ne sont faites que de cauchemars, tout devient sombre autour de soi.<br />Les efforts que l’on fait pour parvenir à ce que l’on veut dans la vie restent vains. On se fatigue pour ainsi dire pour rien. Tout se passe comme si au-dedans de nous, il y avait un feu qui nous dévore, qui nous consume. C’est encore plus difficile quand on se sent impuissant à l’éteindre.<br />On a tout juste le temps de poser les actes désespé-rés que sont l’égoïsme, l’orgueil, de faire souffrir ceux qui pour leurs malheurs s’intéressent à nous.<br />Au lieu de toutes ces souffrances, peut être qu’il fallait seulement comprendre que ces déceptions ne sont arrivées que pour fortifier l’amour, pour donner au témoignage que l’on voulait faire, un peu de force, un peu de vérité!<br />Quelque fois, on a besoin de savoir pourquoi on aime. Ce pourquoi, on ne le découvre qu’à travers des évènements que l’on trouve douloureux. Sou-vent aussi, nous avons besoin de les endurer pour que celui qu’on veut aimer le comprenne, c’est-à-dire, comprenne que nous l’aimons.<br />Dans tous les cas, il faut être persuadé et partager cette conviction que j’aie et qui dit qu’aimer, est le plus grand bien que nous puissions faire à nous-mêmes, même si les autres ne le comprennent pas. C’est la meilleure nourriture que nous pouvons apporter à nos cœurs.<br />Le secret de cette bonne nourriture, c’est de se donner les moyens de faire une bonne expérience d’amour. Aimer son prochain comme soi-même, aimer son prochain de manière à se sentir bien soi-même, n’est possible que si cet amour est la mani-festation, ou si l’on veut, l’expression de la Vérité. Mais la Vérité qui permet d’aimer est celle que nous enseigne Jésus –Christ.amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-47867619625402550662009-03-27T12:11:00.001-07:002009-03-27T12:11:57.441-07:00FOI ET RESPONSABILITE<span xmlns=''><p><span style='font-size:14pt'>Ce n'est pas de notre faute si le monde est ce qu'il est, si les hommes sont ce qu'ils sont.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Le mal que nous faisons quotidiennement à nos semblables, ce n'est pas de notre faute que nous le faisons. Ce sont eux-mêmes qui font que nous leur faisons du mal. C'est ainsi que les choses se passent dans cette société, nous ne pouvons rien y changer.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>J'ai vu en tous ces sentiments, des versions autres de ce qu'Adam disait le jour même où a été commis le péché qui allait introduire la destinée du monde dans ce qu'elle a été jusqu'à la venue de l'espérance nouvelle.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Il est intéressant de noter que jamais nous ne faisons quelque chose de nous-mêmes. Il n'y a pas une seule chose de notre existence pour laquelle nous engageons notre responsabilité.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Ce que nous faisons, nous le faisons sans en accepter la responsabilité. Ce que nous pensons de nous-mêmes et ce que nous devenons sur le plan social, ne dépendent pas de nous. Tout est le fait des autres, qui à leur tour, ne le reconnaissent pas. Personne ne reconnaîtra avoir fait ce qu'on peut lui reprocher d'avoir fait à quelqu'un. Finalement, personne ne sait qui a fait quoi, qui fait quoi et qui ne le fait pas. Et on poursuit ; si je suis aussi mauvais que je le suis, c'est que c'est Dieu qui l'a voulue, parce que c'est lui qui m'a créé. <br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Si on pouvait reconnaître quelque chose, accepter de prendre ses responsabilités…<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Je dirai même que, nous sommes en parties responsables de l'erreur dans laquelle nous sommes introduits.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Responsable, parce que, croire ; ce qu'on appelle avoir la foi est une responsabilité.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Responsabilité parce que ce que nous croyons nous engage, fait de nous des engagés.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>On s'engage par la foi, dans l'objet de notre foi, dans ce que ce que nous dit notre foi. Dès qu'on a accepté d'accorder foi en quelque chose, on a accepté tout ce qui en découle.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Quand on n'a pas reconnu le mal qu'on a fait et que personne ne reconnaît ce qu'elle a fait comme mal, personne n'est à juger. Quand on a personne contre qui se plaindre, quel intérêt a-t-on de se plaindre ?<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Refuser une responsabilité, c'est en prendre une autre. Ce qu'on refuse on le connaît quelque fois, mais ce qu'on accepte par ce refus, on ne le sait pas toujours et toujours pas assez.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>On ne trouve pas la paix pour avoir fuit et surtout, quand on a fuit la vérité. Celui qui fuit la vérité ne trouve plus la paix.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>La vérité on le sait soulève toujours des difficultés que ceux qui n'y trouvent aucun intérêt créent.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Mais cette même vérité enseigne que ce qui détruit l'homme, ce n'est pas les difficultés mais la paix qu'il ne connaît pas. D'ailleurs c'est parce qu'il ne connaît pas la paix qu'il crée des difficultés.<br /></span></p><p><br /> </p><p><span style='font-size:14pt'><br /> </span> </p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-77559518188940020442009-03-06T14:17:00.000-08:002009-03-06T14:18:06.683-08:00VERITE DE FOIOn veut bien croire en Dieu, en ce Dieu de vérité, sans avoir à reconnaître qu’on se trompe.Au nom de la foi, tout est possible. Au nom de cette foi, on ne peut croire toujours que la foi a besoin de rectitude ; de vérité. Mais croire de la sorte sans ce besoin de reconnaître la vérité, sans avoir le souci de la rectitude fini par faire du croyant un magicien ;<br />quelqu’un qui grâce à son art, se ruine la conscience et celle du prochain. La grande tendance de la magie, c’est qu’elle porte sur les objets et fait de l’individu à qui elle profite, un objet qui traite ses semblables en objet.C’est avoir foi de magicien que d’être manipulateur. Autrement dit, quelqu’un qui a perdu la notion du nécessaire respect qu’il doit avoir de la personne de son semblable et de ce qu’il est. De ce fait, il ne peut plus être celui qui promotionne la liberté. Je ne sais pas s’il est encore besoin de le dire, la liberté naît du respect de l’humanité de son prochain. La foi donc qui fait la faute de ne pas promouvoir la liberté et la permettre, prouve par là même, sa peur de la liberté. Si elle a peur de la liberté des autres, c’est qu’elle-même n’est point libre. Certainement qu’il faut voir en cette parole de vérité : « Je ferai tout ce que vous demanderez en mon nom » (Jean 14,13), la Foi que Jésus christ place en l’homme libre, une sorte de consécration, couronnement de la liberté qu’il est venu apporter à l’humanité. L’homme avec toute sa liberté ne fait pas peur au Christ. Mais nous, c’est trop souvent que nous avons peur de la liberté de nos semblables. La peur fait qu’on ne peut vivre en sécurité avec notre prochain, qu’en le privant de toute ou partie de sa liberté.Ce que notre prochain est capable de faire nous fait peur. Nous avons nous-mêmes peur de ce dont nous sommes capables. Cette peur nous fait perdre la confiance que nous devons avoir en nous et fait naître le besoin que nous avons de faire peur aux autres. L’erreur veut qu’on se croie fort quand on fait peur. La vérité elle, enseigne qu’une telle force n’est qu’apparence, elle est illusion.amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-11238117404935121582009-02-19T23:38:00.000-08:002009-02-19T23:40:03.390-08:00UN INSTANT DE TON TEMPSS’il y a un fait par lequel je me convaincs d’avoir la foi, c’est celui où je réalise le caractère inutile de bons nombres d’inquiétudes présentes à mon esprit.<br /> Je pense aux soucis que l’homme peut avoir sur son avenir, au bonheur que l’on projette souvent dans le futur alors qu’il est souvent devant nous à notre portée. Je pense aussi aux soucis que nous avons des choses de notre vie au présent et surtout à tout ce que ceux qui nous entourent, veulent nous voir devenir dans la société.<br /> <br /> J’ai compris l’inutilité de ces inquiétudes par la grâce de la foi en Jésus christ. C’est la raison pour laquelle, je dis qu’on n’a pas vécu de la vérité du Christ tant qu’on n’a pas pris conscience des limites des vérités déjà connues. Je pense à toutes ces vérités qui ont fondé notre existence avant la connaissance du Christ.<br />Ce sont ces vérités qui nourrissent notre esprit de toutes ces inquiétudes.<br /> En réalité, La connaissance de Jésus ne se fait sans la prise de conscience des limites de ces vérités là. C’est ce qui me fait dire à celui qui cherche Jésus-Christ dans sa vie, à celui qui veut avoir un signe palpable de l’authenticité de sa foi en Jésus, qu’il le trouvera par la prise de conscience des limites des vérités qu’il a toujours connu. <br /> Dans un monde tel que le notre, je voudrais inviter l’homme à prendre le temps d'un instant de l'existence qu’il mène pour s'interroger sur le bien fondée, sur la réalité des actes qu’il pose chaque jour et des inquiétudes qu’il a dans sa vie.<br />Cet appel, n'est pas le premier qui t'est adressé et ne sera certainement pas le dernier. Mais en réalité, personne même toi ne peut dire ce qui suivra et combien d'autres viendront. Mais Je voudrais partager avec Toi ce qui justifie la surdité que tu manifeste à tant d'appels que le Seigneur t'adresse pour accueillir la foi qu’il te propose.<br />Je voudrais pour ainsi dire, savoir si tu prends ou t'accorde à toi-même, le temps de penser un peu à Toi.<br />T’accordes-Tu le temps de penser à toi au lieu de le faire sans cesse pout tes ambitions ?<br /> <br /> Cesse un instant de penser à ce que tu voudrais devenir, à tout ce que la société veut te voir devenir, et pense un peu à toi-même, à ce que Tu es.<br /> Tu découvriras avec bonheur, un peu de ce que tu n'a plus besoin de devenir. Et si tu persévères, Tu découvriras tout ce que Tu n'as pas besoin d'être.<br /> Tu verras certainement qu'après tout les défauts que tu reconnais en Toi-même, il y a quelque part en Toi -même, quelque chose de bon. Ce peu de chose, peut te servir à te faire mieux comprendre par ceux qui t’entourent.<br />Tu retrouveras la beauté de la vie.<br />Tu estimeras mieux le don précieux qui t'a été fait, et tu partageras avec moi, le sentiment que ce don surpasse bien des ambitions qui te font courir.amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-41674030425165766312009-02-02T04:06:00.000-08:002009-02-02T04:11:38.564-08:00AUX ISRAELIENS ET AUX PALESTINIENSAUX ISRAELIENS ET AUX PALESTINIENS<br /><br />Je pense à tous ceux que l’Histoire a tué.<br />Je pense à ceux que l’Histoire tue.<br /> L’Histoire tue quand elle fait perdre à un homme ou un peuple, le visage de ce qu’il est.<br />Par ce qu’il est, il faut entendre, l’humain.<br />L’Histoire a nourri de douleurs, de blessures des hommes. Il suffit de penser aux peuples déchirés, installés dans des problèmes que l’Histoire rend inconciliable.<br /> Comment ne pas penser aux Palestiniens et aux Israéliens. La paix entre vos deux peuples ne se fera pas sans que vous n’ayez payé le prix le plus fort.<br />Le prix le lus fort sera la réécriture et la relecture de votre propre histoire.<br />Si la paix est la cessation de la guerre, il faut pour trouver la paix, que cesse l’Histoire qui tue. C’est la raison pour laquelle, il faut à la génération d’aujourd’hui de relire sa propre histoire.<br /> Cette histoire, je la veux celle qui rappelle que vous vous êtes des êtres humains et que rien ne doit le faire oublier.<br />Cette histoire ne sera plus évidemment celle de ceux qui vivent et s’enrichissent de vos souffrances quotidiennes et historiques.<br /> Nous sommes tous des humains. Et rien ni aucune croyance ne doit et ne peut nous le faire oublier.<br /> Il y a une vérité qu’on ne peut proscrire à aucun d’entre vous. Il s’agit du droit que vous avez d’exister.<br />Mais ce droit d’exister n’est pas mis en valeur seulement par les conventions internationales. Le droit d’exister est mis en valeur par un homme, par l’acceptation de son prochain. Le droit d’exister est l’indispensable reconnaissance dont a besoin le prochain pour vivre et se sentir vivre, c’est-à-dire à la fin, la capacité pour un être humain de se donner une raison d’être et d’exister.<br /> Quand un être humain perd sa raison d’être, il ne peut accepter son prochain.<br />On perd sa propre raison d’être quand on croit qu’on peut vivre seul, quand on conditionne sa propre existence à l’inexistence de son prochain.<br />Je veux dire qu’on ne vit pas mieux parce qu’on a enlevé à son prochain son droit d’exister.<br /> Je crois qu’après avoir exploré les coins et les recoins de la haine et du mépris, vous aimer est encore possible et restera la seule et unique voie pour une paix véritable et durable.<br /><br /> AMI DES PAUVRESamidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-11424142259627033972009-01-27T07:16:00.001-08:002009-02-02T08:58:52.568-08:00LA VIE ET LA FOI QUI FAIT VIVRE<span xmlns=""><p style="TEXT-ALIGN: center"><br /> </p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><br /> </p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:12;"><br /></span><span style="font-size:14;">On ne peut parler de la vie et du fait de vivre sans parler de toutes ces petites victoires que nous avons sur ce qui tue la vie. Ce qui tue la vie, c'est ce qui ne permet pas de la vivre. Je dis de la vie qu'elle est la victoire sur la mort. Vivre alors, c'est bien comprendre ce que signifie le fait de ne pas vivre.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">Puisque ce qui tue la vie est ce qui ne permet pas de la vivre, je parle de ce qui tue la vie comme étant ce qui ne me permet pas de la sentir comme une réalité palpable. Je ne vie pas quand je ne peux sentir la manifestation de cette vie en moi.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">On s'accordera sur le fait qu'une réalité trop douloureuse ne rend pas évidente la saisie de cette réalité. C'est ainsi qu'à cause des multiples blessures et autres douleurs inhérentes à celles-ci, on finit toujours par s'interroger sur le sens et la réalité de la vie.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">Les douleurs et les blessures ont pour elles, d'être des obstacles à l'indispensable certitude que j'ai besoin d'avoir sur ce qui me concerne.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">A cause de la douleur, beaucoup ont perdu le sens de leur vie. Ils ont perdu le sens de leur vie par la perte de la certitude qui fonde ce sens.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">Comme quoi, les blessures et autres douleurs affectent toujours la formation de la certitude que l'on désignera après du nom de foi.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">L'on en arrive à voir la foi qui nous habite remplit de douleurs, de blessures, à tel point que, l'évocation du mot foi ravive des souvenirs douloureuses.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">Ce que je voudrais, c'est que le fait d'évoquer le mot foi ne rappelle pas aux uns et aux autres, le souvenir de tant de larmes, de haines, de mépris et bien d'autres choses encore que je n'ai pas le temps en ces lignes d'explorer.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">Je prie au contraire pour que le fait d'évoquer la foi puisse les guérir, les combler de la légitime joie que tout humain croyant et parce que croyant, doit voir habiter son cœur.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">Je le dis parce que, puisque vivre consiste à avoir la victoire sur ce qui empêche de vivre, la foi qui donne vie et parce qu'elle le fait, la foi dis-je, ne peut plus être identifiée à ce qui empêche de vivre ; à ce qui tue. Je veux donc dire que je ne peux plus avoir la foi et mourir de cette mort dans laquelle entraînent ces blessures. Si donc la foi donne vie, elle ne peut plus être ni contenir le germe de ma mort. Par germe de la mort, il faut entendre la douleur, le mépris, la haine, les blessures qui agissent au fond de mon être comme une gangrène, un cancer indolore qui me ronge et me détruit.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">En effet, il y a des hommes qui sont détruits par ce qu'ils croient. Je pense à ce qu'ils désignent du nom de foi. Mais moi, j'ai trouvé en Jésus-Christ, la foi qui sauve.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">La foi de Jésus (je pense à celle qu'il enseigne) me sauve quand elle me fait comprendre la différence entre la foi qui tue et celle qui sauve. Je suis sauvé par le simple fait de comprendre ce que signifie le fait de vivre. Et c'est en cela aussi que consiste le salut qu'il apporte.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">Je vie pour dire je crois en Jésus-Christ. Je crois en Jésus –Christ pour parler de cette foi qui me fait vivre.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">Je vie de foi pour faire comprendre clairement que je ne porte pas en moi, ces blessures qui tuent.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: justify"><span style="font-size:14;">Il ya donc foi et Foi, vie et Vie. La vérité de Jésus qui libère et donne la paix, la vérité qui guérit, on la saisie par la capacité de distinguer cette vérité de ce qu'elle n'est pas.<br /></span></p><p style="TEXT-ALIGN: right"><span style="font-size:14;"><strong>AMI DES PAUVRES<br /></strong></span></p><p><span style="font-size:14;"><br /></span> </p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-74846475541304080362009-01-15T03:48:00.001-08:002009-01-15T03:48:48.719-08:00PROBLEME DE VERITE<span xmlns=''><p><span style='font-size:14pt'>Je pense à toutes ces vérités aux noms desquelles les hommes souffrent. <br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Il y a les vérités dont on ne sait faire le témoignage.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Il y a celles auxquelles l'on n'adhère pas mais qu'à cause de ce que l'on ne vit pas seul, l'on subit les influences.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Il ne faut pas oublier celles que l'on recherche sans toujours trouver.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Il y a aussi des vérités qui nourrissent le cœur d'amertume, l'être de sentiment de mal-être. Ce sont de telles vérités qui imposent à l'homme le besoin de se refaire, lui donnent une certaine vision d'un monde meilleur. L'histoire du monde s'est enrichie de ces fractures sociales, de bouleversements, de sacrifice de vie humaine, suscités par les affrontements entre les notions de vérités.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Mais toujours est-il que nous avons besoin de vérité, de vérité dans laquelle nous pouvons fonder notre existence.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Je pense à une vérité qui donne vie au lieu de la détruire. Une vérité qui ne transforme pas notre existence en un fardeau insupportable.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>La joie, la paix, le goût de vivre ne viennent que d'une telle vérité.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Quand on a aimé la vie, aimer son prochain devient facile. C'est en ce moment qu'aimer le prochain devient pour soi, un besoin de vivre.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'><br /> </span> </p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-13000370036912867212008-12-18T20:56:00.001-08:002008-12-18T20:56:57.609-08:00NOEL CHEZ LES PAUVRES<span xmlns=''><p><span style='font-size:14pt'>C'est noël, c'est le moment de sacrifier à la traditionnelle distribution de cadeaux. Noel est un temps de partage dit-on.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>On en fait même un grand moment de charité. On s'arrête un moment pour penser à tous ceux qui n'ont pas les moyens d'offrir un cadeau à ceux qui leurs sont chers. Mais c'est aussi le moment de s'ouvrir à la vérité que, le véritable cadeau qu'on puisse faire à son prochain, c'est d'être soi-même, un cadeau pour lui.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Être un cadeau pour son prochain, c'est sentir en soi-même la vie comme un don reçu.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Il faut vivre de sorte que notre nous appréhende comme un cadeau providentiel de Dieu, un don que Dieu lui fait.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>On est don de Dieu pour notre prochain quand notre vie donne sens à la sienne.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Si Jésus christ est notre espérance, c'est bien parce qu'il porte le sens de notre existence, c'est bien parce qu'il est le sens de notre existence. C'est aussi en cela que consiste notre salut.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Notre action de grâce à Dieu consiste à dire merci à Dieu pour le don qu'il nous fait de son fils.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Dire merci à Jésus, c'est se laisser être chrétien, c'est-à-dire, laisser jésus- christ habiter en soi pour permettre à son prochain de vivre son espérance. Parce qu'au fond, le pauvre peut être simplement quelqu'un qui a perdu son espérance ou quelqu'un à qui nous avons contribué à faire perdre le sens de la vie. Celui qui n'a pas d'espérance est pire qu'un prisonnier. Il est incapable de se sentir libre. Il lui est difficile de se sentir vivre. C'est cette souffrance qui finit par donner un bon goût à la mort. Ainsi pour lui, ne plus vivre devient préférable au fait de vivre.<br /></span></p><p><br /> </p><p><span style='font-size:14pt'>Joyeux noël </span></p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-3404698373504222042008-11-30T23:03:00.001-08:002008-11-30T23:03:11.176-08:00Péché<span xmlns=''><p><span style='font-size:14pt'>Ce qu'il faut pour chuter n'est jamais plus grand que ce qu'il faut pour ne pas chuter. Comme quoi, ce n'est pas quelque chose sur laquelle on peut s'appuyer.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>En regardant constamment sa chute, on ne s'empêchera pas de tomber. En se souvenant de son péché comme leçon à retenir, on ne fera pas mieux.<br/>Ce n'est pas pour rien que quand on laisse le péché de son semblable inspirer ce qu'on doit lui faire, on ne peut que lui rendre le mal par le mal, c'est-à-dire, rendre le péché par le péché.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Le péché étant par sa nature même, ce dont on ne peut et ne sait faire la mesure, on en donne toujours plus qu'on en a reçu. C'est ainsi qu'on devient plus grand, meilleur pécheur qu'un premier pécheur.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Si le péché apprenait à ne pas pécher, le mal ne connaîtrait pas cette efficience qu'on lui connaît. Il faut y trouver une raison de comprendre pourquoi l'expérience des uns ne sert pas aux autres et que la seule faute d'Adam et Eve n'ait pas suffi à dissuader la multitude des hommes. Au contraire, comme ils ne savent pas tirer les leçons de cette mésaventure, ils ne cessent de faire comme eux. Même si on ne doit compter le péché par son nombre parce que le faire une fois suffit pour mériter la condamnation, force est de reconnaître que ceux qui sont venus après Adam et Eve n'ont pas fait que pécher une fois, tellement le péché est devenu prolifique.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Le pécheur est quelqu'un qui aime Dieu et sa miséricorde à cause du péché qu'il ne se résoudra point à cesser de faire. Ce n'est pas tellement le fait d'arriver à ne point pécher qui importe. L'expérience de la vie a montré que malgré la noblesse de la décision qu'on prend de ne point pécher, les jugements des autres arrivent à avoir raison de cette décision. Dites je ne veux pas pécher, ou ne faites que le penser et vous verrez se déclencher les pressions les plus obscures venir même des hommes qui se considèrent comme des lumières.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Ce qui est bien vu, c'est de se lamenter à confesser un péché auquel on ne croit véritablement pas soi-même toujours. Je ne sais pas s'il y a pire que de confesser le contraire de ce qu'on croit. De telles confessions, j'ose croire qu'on ne puisse tirer guérison, parce qu'avec le ruse, on ne fait pas que tromper, on se trompe soi-même aussi. Cette miséricorde fera défaut le jour où, la ruse qui a trompé, fera croire qu'on en a plus que jamais besoin. Je ne crois pas qu'il faille faire de la miséricorde, le mystère des mystères parce que repérables par les signes que sont les fruits de l'Esprit Saint.<br /></span></p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-38684304990356948242008-11-13T11:05:00.000-08:002008-11-13T11:08:47.809-08:00POURQUOI JE SUIS PAUVRE?Voilà une question que l' homme à un moment donné de sa vie se pose. Il s' interroge dans les moments où il découvre qu' il n' a plus la maîtrise des événements desa vie, quand il prend de son impuissance à réagir dans les situations qu'il traverse. Ceux qui se trouvent dans cet état et qui accèdent à la Vérité sont peu. Cette Vérité exige que l'on comprenne que la société telle qu' elle se présente maintenant estincapable d' inscrire l' homme dans une dynamique d' épanouissement qui puisse lui convenir. J'ai souligné son principal défaut: celui de ne pas avoir de tête, etde ne pas œuvrer pour se constituer un corps. Que faire? Je commence par dire que la société est devenue un jungle peuplée d' hommes, cela pour révéler sonincapacité à se constituer en corps fait de membre comme le Christ est la tête du corps qu’est l'Eglise. l' image de jungle est donnée pour signifier son incapacité. L' incapacité vient de ce qui fait la trame de la vie en société: chacun croit qu'il ne peut survivre qu'en écrasant son prochain. Les plus forts oppriment les plus faibles, ceux qui n'ont rien demeureront tels. Ceux qui possèdent auront la chance de posséder davantage. Les premiers seront les premiers, les derniers seront les derniers. On dépouille son prochain de son essence et on aide à s'en dépouiller. "tout royaume dont les habitants luttent les uns contre les autres finit par être détruit. Toute famille ou toute ville dont les membres luttent les uns contre les autres ne pourra pas continuer à exister" dit le christ (Matthieu 12,25).Celui qu'éclaire la lumière de ce monde ne peut comprendre qu'il vit en conflit perpétuel avec son prochain et que par conséquence, ils s'autodétruisent. Le désarroi dans lequel il se trouve n' exprime que cet état de choses. Mais il ne peut le comprendre, il s' armera davantage de rancœurs se chargera encore plus de mépris et accusera du regard l' oncle ou la tante, le frère ou la sœur. Un autre après jeté un regard rétrospectif sur les événements de sa vie, conclura qu' il n' a pas été suffisamment malhonnête ou trop dur avec soin prochain. celui-là se réjouira de ce que le royaume des cieux soit pour ceux qui partagent sa condition. Mais il se trompe parce que le ciel n' est pas son espace habituel de vie, il ne saurait donc y demeurer.<br />Pourquoi je suis pauvre, trouve aussi sa réponse par une remise en question de soi. Il est vrai qu' il y a la société, mais il y aussi celui qui s' interroge. Par ses vues et options, il participe à ce que la société fait de lui. Par ses vues, je veux parler du regard qu' il pose sur les choses. La sagesse qui l' anime, ses ambitions, la conscience qu' il a de sa condition. L' homme fait à l' image de Dieu est libre de penser et ce qui est fondamentale, d' animer sa vie par la sagesse qui vient de sa pensée. Il est libre de penser et doit savoir que la pensée doit lui donner la garantie qu' elle l' inscrit dans une dynamique d' épanouissement véritable. Cette dynamique , notre condition de pécheur fait que notre pensée ne peut la donner. Notre conscience a la notion de cette garantie mais est incapable de nous la donner concrètement, tout comme l'on a la notion du futur sans pouvoir la contrôler. Avoir un projet est une chose, son utilité est une autre, et la garantie de l' avoir en est une autre. Celui qui veut appréhender les choses de sa vie avec sa propre sagesse va au devant des incertitudes.Le résultat d' une telle démarche est l' inconfort dans lequel il finit par se trouver. Par sa sagesse, il s' assigne des ambitions qu' il va par la suite s' évertuer à réaliser. Il comprend de façon naturelle que son père lui ménage un avenir selon les ambitions à lui, mais il ne peut l' accepter de Dieu qui est au dessus de toutes choses. Christ dira :"c' est vous qui êtes le sel de ce monde. Mais si le sel perd de son goût comment pourrait-on le rendre de nouveau salé? Il ne sert plus à rien; on ne peut que le jeter dehors et les gens marchent dessus. "(Matthieu 5,13). Quand on refuse d' être selon le plan de Dieu pour être ce qu' on a voulu être, on est comme ce sel dont parle le Christ. le désarroi, l' interrogation qui vient par la suite ne sont que les expressions du rejet et de l' écrasement.amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-21468663891169915612008-11-06T22:31:00.000-08:002008-11-06T22:36:51.146-08:00L'APPEL DE DIEU AUX PAUVRES(JACQUES 2,5)<span style="font-size:130%;">Avec la crise de Vérité dans la croyance, le visage du pauvre s’est défiguré au point de ne plus être capable de se reconnaître et de l’être par les autres. Ceux qui se donnent d’être pauvres n’y parviennent pas toujours. Quand ils y parviennent, ils ne reconnaissent pas l’être. Ceux qui prétendent l’être ne savent pas toujours le justifier et quand bien même ils le font, les hommes leurs semblables ne leur accordent pas toujours crédit.<br /> Cette crise de Vérité dans la croyance a suffit à elle seule à faire de la pauvreté un mirage plus qu’une réalité. On ne sait exactement ce que penser de la pauvreté.<br /> Christ est lumière, mais l’expérience pratique de cette réalité pose plus de difficultés que la vérité elle-même. Il en est ainsi de tout ce qui touche la question de la Foi. La pauvreté ne demeure pas en reste. Souvent, l’expérience pratique est vécue à coups d’illusion, c’est-à-dire, des choses qui n’égalent pas la vérité.<br />On pense pouvoir trouver la Vérité à force d’expérience et par la force de celles-ci. Ce qui est par contre plus aisé, c’est de faire l’expérience de la Vérité, c’est-à-dire, faire de l’expérience, la Vérité qu’on expérimente, pas les contre vérités, les mirages et autre vues d’esprits.<br />Il faut que le concept de pauvre apparaisse avec assez de lumière et même que cette lumière la nourrisse pour que son expérience véritable soit possible.<br /> En clair, « Dieu choisit le pauvre de ce monde.» </span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4728095920584220870#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;">, mais quelle réponse donner à cet appel ? <br /></span><a title="" style="mso-footnote-id: ftn1" href="http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4728095920584220870#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size:130%;">[1]</span></a><span style="font-size:130%;"> Cf : Jacques 2,5</span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-40840709305832241102008-10-31T22:30:00.000-07:002017-07-04T08:48:31.258-07:00vERITE ET VERITE, LA FOI SOLUTION A LA MISERE HUMAINE<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
vÉRITÉ ET VERITE, LA FOI SOLUTION A LA MISERE HUMAINE<br />
<br />
Ce n’est pas toujours que le vécu se présente à l’homme comme une vérité claire et évidente pour lui. Ce qui est clair et évident pour lui ne résiste pas toujours à la rigueur d’une critique objective.<br />
Cette affirmation peut être justifiée par le sentiment de désarroi qui naît en lui quand il prend conscience de son incapacité à contrôler les évènements de son existence et à satisfaire les exigences du sens qu’il accorde à son bonheur et à son bien-être.<br />
Ce qui est clair pour lui, lui semble insuffisant. De cette insuffisance naît la faim et la soif. Si nous nous accordons à désigner du terme de vérité ce qui est clair et évident pour l’homme, on pourra dire de la vérité de l’homme qu’il suscite sa faim et sa soif. Et par cette faim et cette soif, on reconnaîtra ce qui distingue la vérité de l’homme d’avec celle qui n’est pas de lui.<br />
Si la question du bonheur et du bien-être demeure l’aspiration première et dernière de l’homme, ce n’est pas faute de clarté et d’évidence.<br />
On peut observer que, plus il cherche à améliorer la réponse à cette question, plus la conscience de sa misère se fait grande. Etant donné que de la misère on ne peut puiser aucun sentiment de liberté, ce qui apparaît clair et évident à l’homme, c’est-à-dire, sa vérité, se révèle être sa prison.<br />
On ne se trompe plus en affirmant que la vérité de l’homme est insuffisante. Une preuve de cette insuffisance apparaît par la police que son application exige.<br />
C’est bien parce que cette vérité est difficile à partager avec le prochain que, la police s’institutionnalise. Par police, il faut entendre, la police de la foi, celle dont on dote d’arsenal d’arme pour obtenir son application.<br />
La preuve encore, on peut la trouver dans la misère sans cesse croissante de l’homme. La vérité sur le bonheur et le bien-être est un échec parce qu’elle exige le sacrifice de vies humaines ; des pauvres.<br />
Ce qu’il faut, c’est un christianisme capable de montrer une solution de foi à la misère humaine. Par solution de foi, j’entends la mise en exergue d’une vérité qui transcende l’homme et qui de ce fait, est susceptible de la transfigurer. C’est une telle vérité qui fera de la pauvreté, un moment de transfiguration. Cette vérité de foi fera de la pauvreté, un pari sur l’avenir.<br />
Pari sur l‘avenir parce que, être pauvre ne signifiera plus la fin de l’existence, la mort en quelque sorte, mais annoncera l’aurore d’une vie nouvelle.<br />
A l’épuisement d’une vie, il y a naissance d’une autre vie.<br />
Mais qu’est ce qui consacre l’épuisement d’une vie ?<br />
Ce qui consacre l’épuisement d’une vie, c’est la dégradation des valeurs qui constituaient les fondements de cette vie.<br />
La vie s’effrite et s’épuise par le constat de l’impuissance de la vérité qui la fonde.<br />
Ainsi, une vérité qui ne peut assurer elle-même sa propre survie n’est pas une puissance en tant que telle. Cette incapacité justifie sa condamnation à disparaître. Comme elle est impuissante, elle réclame plus d’efforts qu’elle n’en donne ; c’est-à-dire, qu’elle permet de faire.<br />
A cause de l’effort que demande son application, elle fait connaître la lassitude. Ainsi, son application est lassante.<br />
<br />
<br />
La vérité transcendante<br />
La vérité qui transcende l’homme ne manquera pas d’avoir la fore de faire prendre conscience à l’homme du mal, de la souffrance qui s’enracine dans le sens que celui-ci accorde au vrai et à la réalité.<br />
Je parle de mal et de souffrance, parce que la misère a pour elle, la capacité de faire plus de victime qu’une bombe atomique.<br />
La misère, parce qu’elle empêche l’homme de réaliser son idéal de vie, lui refuse l’idée d’une bonne mort.<br />
En effet, celui qui ne peut se former un idéal de vie, ne peut donner réponse concrète à l’idée de sa mort. En effet, l’idée de la mort est fonction de l’idéal social, elle résulte de l’idéal social.<br />
Guérir de la misère<br />
La guérison de la misère passe par l’adhésion à la vérité qui transfigure l’homme. C’est ici que le concept de la foi don de Dieu trouve son importance.</div>
amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-67607213730257043092008-10-29T23:08:00.000-07:002008-10-29T23:11:27.687-07:00NAITRE DE LA VOLONTE DE DIEUNaître de la volonté de Dieu<br />Si tel est que l’on est né de la volonté de Dieu, le problème de la désobéissance ne peut plus se poser comme chez celui qui ne peut affirmer être né de cette volonté. Quand on est né on de la volonté de Dieu. La désobéissance ne plus avoir le contenu de ce qui est contraire à cette volonté. La raison est que Dieu ne peut avoir contre lui-même ce qui le détruit. La volonté de Dieu ne peut porter en elle-même, le germe de sa propre destruction. I ‘existence de ce germe suffirait à prouver que Dieu s’autodétruitI idée de la mort comme fin de l’existence pourrait le laisser croire, s’il n’existait pas la Vérité sur l’éternité de la vie. Avec cette vérité sur l’éternue de la vie, la mort cesse d’être la fin de I ‘existence. Etant donné que la vérité sur l’éternité de la vie existe, le sens du péché perd son contenu celui qui est ne de la volonté de Dieu. De toutes les façons, pour parvenir à la conscience d’être né de la volonté de Dieu, il faut à la conscience de s’élever au dessus des effets du péché. Au nombre des effets il y a l’incapacité pour l’homme de saisir l’efficience de Dieu. La capacité que j ‘ai d’affirmer que je suis né de Dieu, est en même temps la preux e que ma conscience a été libéré des effets de mes péchés. Du moins, ce que l’on peut décrire par le concept de péché ne se révèle plus un obstacle qui rend obscure pour moi, la matérialité de Dieu, son efficience. La capacité que j’ai d’affirmer que je suis né de Dieu, a au moins le mérite de montrer que le péché ne paralyse plus ma conscience, qu’il ne la forme plus. Ma conscience ne résulte plus de mes péchés. .Je puis alors dire que je suis libéré des effets de mes péchés. L’affirmation « être né de la volonté de Dieu » se laisse aisément comprendre. Cette affirmation vient simplement exprimer la libération de la conscience des effets de ses propres péchés. En effet en affirmant que je suis né de la volonté de Dieu Je dis explicitement ne pas l’être de ce qui est contraire à la volonté de Dieu. Or c’est justement ce qui est contraire à la volonté de Dieu que l’on désigne par le concept de péché .amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-9427983277309762282008-10-16T13:36:00.000-07:002008-10-16T13:37:22.099-07:00CHARITE ET LUTTE CONTRE LA MISERECHARITE ET LUTTE CONTRE LA MISERE<br />Il ne faut pas prendre la lutte contre la misère pour importe quel combat. La confusion est à éviter parce que la charité à laquelle l’on est appelé, n’en est pas une si elle ne restitue ni ne préserve la dignité. C’est cette exigence de la charité qui fait de la lutte contre la misère, le combat pour la dignité et fait dire de la misère, qu’elle est la perte de cette dignité.<br />Ce n’est pas à la charité que l’on s’exerce quand on tend la main à celui à qui l’on a commencé par tout refuser. Je pense au droit de se déterminer, au refus de son identité.<br />En refusant à l’autre le droit qu’il a d’être ce qu’il est, le droit au bien-être par le refus de l’acte qui le rend libre, on l’a réduit à l’esclavage. Et c’est cet esclavage que l’on nourrit par ce que l’on prétend appeler charité.<br />Si on concède un temps soit peu à la charité qu’elle est amour et qu’en s’y exerçant on témoigne de l’amour, de la compassion à autrui, on est forcé de reconnaître que l’amour commence par la reconnaissance du droit d’autrui. L’amour met en exergue ce que l’individu a d’intrinsèque, parce qu’en aimant, le regard que l’on pose sur son semblable se purifie. Celui qui aime pour ainsi dire, sait regarder, sait voir son semblable. Celui-ci a de la sorte déchargé son regard du mépris auquel sait appeler la méconnaissance.<br />La charité ne se vit pas sans guérir l’homme de ce qui tourment son être. La charité n’existe pas sans être cette prévoyance qui préserve autrui de la perdition. Le caractère prévoyant de l’amour authentique fait de la charité, un chemin de vie, un chemin qui mène à la vie. C’est donc faire de la charité que montrer à autrui le chemin de vie, le chemin de sa vie. <br />Par la bouche du prophète Jérémie, Dieu disait : « Ecoutez ce que je vous dis pour que je sois votre Dieu et que vous soyez mon peuple. Suivez exactement le chemin que je vous indique et vous en trouverez bien » (Jérémie 7,23).<br />Cet appel de Dieu a trouvé réponse en Jésus –Christ : « Je suis le chemin, je suis la vérité, je suis la vie » (Jean 14,6).<br />La charité est chemin de vie, elle est de ce fait, destin et vocation. L’homme de charité est un missionnaire. C’est dire que m’acte de charité va au-delà de la volonté personnel et propre à un individu et même à une communauté, pour être une volonté de Dieu, une révélation de Dieu ; don.<br />La charité pour ainsi dire est grâce de Dieu faite à l’homme. Exercer sa vocation, c’est accomplir la charité.amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-80418205371479869962008-10-12T14:52:00.000-07:002008-10-12T14:55:08.068-07:00la foi, un idéal de société (suite)<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWbpOb3BzQxwNUBIy9CjK1RlGXThVgr8ktVLpO-e-ZLAVru9rVqB_gEsy2q53tF3LY2SebCdpeu9IxuhlK1UO7Z9Na6B-R0jmjmvUNOjnKjOLSexiMKjavzgZinkwQH3WXc1bqqOZpxTTe/s1600-h/SOURIRE1.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5256389176057220866" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWbpOb3BzQxwNUBIy9CjK1RlGXThVgr8ktVLpO-e-ZLAVru9rVqB_gEsy2q53tF3LY2SebCdpeu9IxuhlK1UO7Z9Na6B-R0jmjmvUNOjnKjOLSexiMKjavzgZinkwQH3WXc1bqqOZpxTTe/s320/SOURIRE1.JPG" border="0" /></a><br /><div>LA FOI, UN IDEAL DE SOCIETE(suite)<br /><br />La conversion à laquelle nous appelle la foi en Dieu, ne se fera pas sans un certain regard jeté sur la société et le monde. Mais ce regard doit être celui que nous impose notre foi.<br />C’est donc par la foi que nous regarderons la société. Et comme c’est « par la foi nous comprenons que l’univers a été créé par la parole de Dieu » (Hébreux 11,3), c’est par cette foi que nous comprendrons la société dans laquelle nous vivons.<br />Si nous nous réclamons d’Abraham, nos comprendrons la nécessiter de « quitter notre pays, notre parenté » (Genèse 12,1), pour un lieu que notre foi nous indiquera.<br />Mais comment quitte- t-on sa société et sa parenté ?<br />La démarche d’Abraham, nous le vivons dans le Christ par l’adhésion à sa vérité. Nous quittons notre pays par le don que Jésus nous fait de son Esprit.<br />Si être chrétien nous a permis de comprendre que nous appartenons au Christ, on verra en nous, l’action de l’Esprit de vérité, nous rendre distinct de la vérité du monde.<br />Quitter le monde, c’est abandonner la vérité par laquelle ce monde justifie son existence. Et comme la vérité du monde, c’est aussi le sens que ce monde donne au bonheur et au bien-être, la foi en Dieu se révèlera, un sens nouveau donné à notre existence. La foi qui nous appelle à la conversion, change nécessairement le sens que nous donnons à notre bonheur et à notre bien-être.<br />Je dis alors de la foi qu’elle est un idéal de vie, un idéal de société.<br />C’est quand la foi est saisie comme idéal de société que le concept de royaume de Dieu devient intelligible. Je veux dire que, c’est en ce moment que nous pouvons comprendre ce concept comme une réalité propre, efficiente.<br />Ce désir d’un monde de foi est depuis toujours inscrit dans l’alliance de Dieu avec Abraham. En effet, Dieu dit : « je ferai naître de toi, une grande nation » (Genèse 12, 2). Quand Jésus vînt, il invoqua la venue du règne de Dieu sur terre. L’apôtre Jacques lui, parlera « du royaume de ceux qui aiment Dieu » (Jacques 2, 5).<br />La saisie de la foi comme idéal social a entre autres avantages de transformer la vision sociale du croyant. C’est là qu’il est facile de se préserver des effets des idéaux sociaux prônés ça et là et qui présentés comme les seules réalités observables.<br />Tant que la foi n’est pas saisie comme idéal social, elle ne se présente pas comme solution, réponse concrète à la question du bien-être et du bonheur de l’homme.<br />La raison est que, le bien-être et le bonheur résultent de l’idéal social. Ils en sont les manifestations.<br />En saisissant la foi comme idéal social, elle devient objet et justification de la quête que l’on entreprend pour elle. Vivre pour la foi et vivre de foi acquiert un sens concret. Du moment où il est devenu possible de vivre de foi, travailler pour la foi cesse d’être un non sens. Il en résulte le concept du travail chrétien.<br />Le concept de travail chrétien n’exprime pas le travail qu’accomplit un homme tout en étant chrétien. Ici, le chrétien ne travaille pas pour a foi puisque sa foi n’est pas objet du travail. Que Dieu ait dit que « le juste vivra par sa foi »<br />Devient davantage intelligible. La foi saisie comme idéal social devient le lieu où s’accomplit cette parole de Dieu.<br />C’est dans l’idéal social que constitue la foi que l’homme a une intelligence claire des taches que Dieu le charge d’accomplir. C’est dire que l’intelligence des taches de Dieu demeure obscure dans les autres idéaux sociaux.<br />Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler la difficulté pour le chrétien de saisir la réalité du destin que Dieu forme lui. Bon nombre de chrétiens croient en Dieu tout étant incapable de comprendre que Dieu puisse les former un destin. Beaucoup sont incapables d’appréhender leur existence comme dessein de Dieu.<br />L’idéal social dans lequel l’homme se sentira proche de Dieu ne peut être que celui que suscite la foi.<br /><br /><br />Les systèmes sociaux<br />Aujourd’hui comme depuis toujours d’ailleurs, on peut témoigner des effets des différents systèmes sociaux dans le monde.<br />On parle de la noyade du communisme tandis qu’on présente le capitalisme avec des fondements solides. Vérité on non, le constat que l’on fait, c’est l’accroissement de la misère humaine. Cette misère atteint des proportions telles que la conscience a du mal à la soutenir. La réalité de cette misère est si vive qu’elle met en ébullition des sentiments contradictoires. Depuis quelques années, on a assisté à la naissance de la théologie de la libération. La remise en question de l’idéal social du capitalisme, ne s’est pas faite sans celle du christianisme.<br />La chrétienté est ébranlée par l’interprétation que les uns et les autres font de la question de la misère.<br />La misère pour ainsi dire, divise. Cette situation a le mérite de mettre en exergue, les effets de l’entrelacement de la religion et de la chose politique.<br />On ne se trompe plus de s’interroger si la chrétienté ne s’est pas fondue dans les idéaux sociaux ?<br />La chrétienté a-t-elle pu gérer son implantation dans le monde en assumant la responsabilité de son identité propre ?<br />L’Eglise a-t-elle pu forger son identité selon les exigences de la foi ?<br />Et comment pourra t-elle y parvenir si elle ne perçoit pas la foi comme un idéal société ?<br /></div>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-44560413582280947172008-10-09T13:36:00.000-07:002008-10-09T13:42:09.504-07:00le pauvre et la societe<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0Zb_oldE4U2Zj5HGzWa4o1_BrL3gicLHw7UgdSFg63Fvuf0q3lksK5x2RR8ZBxBsLrsVKIlDL7GK8557R1PLpDpqcCYZ88zJlw2lNcDotC8f1QKNZ5NQkHTEeVJ_xLOP_1aV8QiDt2wt6/s1600-h/impersoa.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5255257110999525138" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0Zb_oldE4U2Zj5HGzWa4o1_BrL3gicLHw7UgdSFg63Fvuf0q3lksK5x2RR8ZBxBsLrsVKIlDL7GK8557R1PLpDpqcCYZ88zJlw2lNcDotC8f1QKNZ5NQkHTEeVJ_xLOP_1aV8QiDt2wt6/s320/impersoa.JPG" border="0" /></a><br /><div>Le pauvre et la société<br /><br /><br /><br /><br /><br />Je me suis promené dans la société, promenant mon regard sur les regards et prêtant attention aux désirs des cœurs de mes semblables.<br />J’ai rencontré certains de ceux que la société appelait pauvres.<br />J’ai vu qu’il y avait autant de définitions, de concepts qu’il y avait de groupements de croyances et même, dans une même croyance, autant de définitions qu’il y avait d’individu. Mais d’une façon générale, le nom de pauvre, quand on ne se le donne pas soi-même, on se le fait attribué et même décerner par les autres.<br />En leur prêtant l’oreille de mon cœur, ils m’ont laissé des sentiments assez complexes, difficiles et flous à la fois.<br />Ce qui est frappant, c’est l’amertume qu’ils semblent éprouver et même partager. Erreur ou pas, ils ne manquent pas de vivre avec le sentiment que leur existence ne leur a point fait cadeau.<br />Elle n’a pas été tendre à leurs égards, elle a été plus dure que d’ordinaire.<br />La vie, ils ne peuvent que l’aimer avec peine et dans cette situation, les plus heureux sont ceux qui réussissent à s’évader dans une prétendue foi, se tournant et attendant de Dieu ce qu’ils finissent par ne pas avoir.<br />A les voir, on est tout suite enchanté par leur ferveur religieuse mais l’œil exercé à la lumière ne tardera pas à y déceler, incompréhension, illusion et que lumière s’il y a, n’est que peu.<br />Ce qui entre autre met leurs erreurs en exergue, c’est la paix qu’il affiche avec peine dans leurs regards comme dans leurs cœurs.<br />Quand il arrive de les entendre parler de paix, c’est avec un manque trop grand de franchise.<br />Les soirs venus, ou loin des regards de tous, ils sont livrés à leurs inquiétudes parce que devenus les proies de leurs erreurs.<br />L’inquiétude est si réelle et un fardeau si lourd que leurs espérances ont du mal à se former et à devenir ferme.<br />C’est à cette heure que naît dans les cœurs, l’exigence pour le concret, pour la pratique. Ils leurs faut absolument voir pour croire.<br />Ils font penser à des gens que l’existence a abusé sans cesse, que la vérité a toujours trahi, parce que n’en récoltant que déceptions et peines.<br />La vérité ne peut plus leur apporter joie et réconfort.<br />Blessés et déchirés par tant d’inquiétudes, il grandit en eux, l’aigreur, la méfiance et même la férocité.<br /></div>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-23233865818033009822008-10-06T23:06:00.000-07:002008-10-06T23:10:24.013-07:00foi, un idéal de société<strong>LA FOI, UN IDEAL DE SOCIETE</strong><br />La conversion à laquelle nous appelle la foi en Dieu, ne se fera pas sans un certain regard jeté sur la société et le monde. Mais ce regard doit être celui que nous impose notre foi.C’est donc par la foi que nous regarderons la société. Et comme c’est « par la foi que nous comprenons que c’est par la parole que le monde a été créé » (Hébreux 11,3), c’est par cette foi que nous comprendrons la société dans laquelle nous vivons.Si nous nous réclamons d’Abraham, nous comprendrons la nécessiter de « quitter notre pays, notre parenté » (Genèse 12,1), pour un lieu que notre foi nous indiquera.Mais comment quitte- ton sa société et sa parenté ?La démarche d’Abraham, nous le vivons dans le Christ par l’adhésion à sa vérité. Nous quittons notre pays par le don que Jésus nous fait de son Esprit.Si être chrétien nous a permis de comprendre que nus appartenons au Christ, on verra en nous, l’action de l’Esprit de vérité, nous rendre distinct de la vérité du monde. Quitter le monde, c’est abandonner la vérité par laquelle ce monde justifie son existence. Et comme la vérité du monde, c’est aussi le sens que ce monde donne au bonheur et au bien-être, la foi en Dieu se révèlera, un sens nouveau donné à notre existence. La foi qui nous appelle à la conversion, change nécessairement le sens que nous donnons à notre bonheur et à notre bien-être.Je dis alors de la foi qu’elle est un idéal de vie, un idéal de société.C’est quand la foi est saisie comme idéal de société que le concept de royaume de Dieu devient intelligible. Je veux dire que, c’est en ce moment que nous pouvons comprendre ce concept comme une réalité propre, efficiente.Ce désir d’un monde de foi est depuis toujours inscrit dans l’alliance de Dieu avec Abraham. En effet, Dieu dit : « je ferai naître de toi, une grande nation » (Genèse 12, 2). Quand Jésus vînt, il invoqua la venue du règne de Dieu sur terre. L’apôtre Jacques lui, parlera « du royaume de ceux qui aiment Dieu » (Jacques 2, 5).amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-3934901195185993582008-10-02T23:06:00.000-07:002008-10-02T23:08:44.473-07:00LA LIBERTE DE LA FOI<br /><br /><br /><br /><br />L’homme fait l’expérience de la liberté par sa capacité à s’exprimer. Mais s’exprimer pour l’homme n’a de sens concret que lorsqu’il a le sentiment de s’adresser à quelqu’un, c’est-à-dire, à son prochain.<br />Je dis de la liberté qu’elle ne se détache pas du fait d’être écouté et compris. Ce que je dis me rend libre quand ce dis je dis est compris.<br />La compréhension accompagne toujours la liberté je dirai même que la compréhension fonde la liberté.<br />Dieu<br />Je ne peux parler de Dieu véritablement que lorsque je le comprends. Si je parle de Dieu sans avoir le sentiment que je m’adresse au néant, je ne puis en retirer le sentiment que je me suis adressé à quelqu’un. Le sentiment que j’ai d’avoir parlé à quelqu’un me rassure que je ne divague pas.<br />Comme je ne puis évoquer le nom de Dieu sans avoir le sentiment d’être écouté et compris, il ya un sentiment de liberté que le fait d’évoquer son nom, fait habiter mon être.<br />Je réalise donc que la liberté que ni les hommes ni les sociétés ne peuvent m’accorder, je la trouve dans le nom de Dieu.<br />Puisque je peux parler à Dieu en ayant le sentiment d’être compris, Dieu ne m’apparaît plus comme un inconnu. Connaître Dieu m’habite comme un sentiment que je discerne clairement parmi mille autres.<br />Je ne crois plus, je ne parle pas de foi pour parler de quelqu’un que je ne connais pas.<br />Le nom de Dieu cesse d’être une prison pour moi. Le nom de Dieu cesse d’être ce qui suscite en moi le sentiment d’être en prison.<br />Ce nom ne provoque plus de torture de ma raison et n’infirme plus la justification que j’ai d’être un homme libre.<br />Avoir la foi en Dieu, c’est être libre. Etre libre de cette liberté que seule la vérité de Jésus peut donner.amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-40894987208049487192008-09-30T23:00:00.000-07:002008-09-30T23:02:16.184-07:00DE ला FOI<span style="font-size:130%;">De la foi<br />Ce que je voudrais, c’est que le fait d’évoquer le mot « foi », ne rappelle pas aux uns et aux autres, les blessures douloureuses qu’ils ont eu à connaître. Je voudrais ne pas réveiller le souvenir de tant de haines, de mépris, et bien d’autres choses encore que je n’ai pas le temps en ces lignes, d’explorer.<br />Je prie au contraire, que le fait d’évoquer la foi puisse les guérir, les combler de la légitime joie que tout être humain croyant et parce que croyant , doit voir habiter son cœur. <br />En effet, quelle paix la foi peut nous apporter si elle nourrit en nous, l’idée de la guerre que nous faisons à notre prochain ?<br />Comment pouvons-nous avoir la paix si notre prochain trouve en notre foi, et surtout à cause de la manière dont nous l’exprimons, les justes motifs du mépris qu’il nous témoigne ?</span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-80004808349959056842008-09-18T05:37:00.001-07:002008-09-18T05:37:27.064-07:00LA VERITE DE FOI<span xmlns=''><p><span style='font-size:14pt'>Ce qui fait la force de la vérité du Christ, ce n'est pas tellement la force des arguments dont il est souvent nécessaire d'user quand on est nourri par le désir de convaincre. En effet, ce n'est pas en la vérité qui a pour fonction de conduire l'homme que l'on peut trouver la nécessiter de prêter des arguments qui la soutiennent comme les piliers d'une bâtisse.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>C'est aussi en cela que la vérité du Christ se distingue des autres vérités qui elles, ne reposent que sur la force des arguments qui les fondent.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Mais il est facile de montrer que nos arguments s'autodétruisent quand elles ne le sont pas par le temps, parce qu'il n'est pas non plus difficile de comprendre que les éléments constitutifs d'un argument sont souvent de natures périssables. <br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>La vérité du Christ ne se détache pas de la notion de foi et plus précisément de la foi qui rend saisissable Christ comme réalité efficiente. En effet, croire en Jésus, c'est saisir la réalité qu'il constitue. C'est à la fin, être nourri de la preuve de son efficience. C'est cette efficience qui est pour la vérité du Christ, sa force.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Aussi, faut-il noter que ce n'est pas celui qui croit qu'il est nécessaire de convaincre. La foi est déjà la preuve de la réalité que constitue Christ.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Si la foi qui permet de saisir la réalité de Dieu échappe à l'argumentaire de la science dont les hommes se réclament, comment cette science saurait-elle parler de Dieu de manière à faire saisir son efficience ?<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>La foi est donc preuve, la vérité de foi est en elle-même une preuve. Avoir la foi ne consiste plus en la recherche de Dieu comme on le fait pour ce qu'on ne connaît pas. Si la science a pour objectif la quête de ce qu'elle ne connaît pas, la foi n'a pas cet objectif. A celui qui la foi ne se pose plus la question de la compréhension de son origine.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'><br /> </span> </p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-52555284951332169202008-09-17T00:34:00.001-07:002008-09-17T00:34:02.652-07:00A tous ceux qui sont pour et à tous ceux qui sont contre la théologie de la libération <span xmlns=''><p><span style='font-size:16pt'>D'un côté des défenseurs de la légitimité historique de la vérité du Christ, de l'autre, ceux qui réclament leur légitime bien-être.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Les premiers évoquent la souffrance du Christ, les seconds parlent de leurs propres souffrances.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>La charité qui fonde la pensée des premiers entre en conflit avec le droit que réclament les seconds.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Il se faut demander pourquoi, la charité ne se ferait-elle pas une loi ?<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Et pourquoi le droit au bien-être devrait-il être incompatible à la charité ?<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Tout compte fait, le combat pour la libération de l'homme ne peut se faire sans ce combat pour la maîtrise du concept de liberté.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>L'esclavage de l'homme plonge sa racine dans son idéal de société. C'est l'enracinement dans l'idéal de société qui fait muer le combat pour la liberté en un combat politique.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>La difficulté naît du fait de réduire l'idéal social à celui que projette une certaine politique à qui l'homme remet tout entier son destin.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Je pense que le véritable esclavage pour l'homme est d'ignorer ce qui fait sa véritable prison.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Si nous reconnaissons tous en la prison la matérialisation de l'absence de liberté, notre véritable prison est ce regard qui posé sur nous-mêmes, nous renvoie la réalité de notre propre misère.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>C'est la raison pour laquelle, je dis du misérable qu'il est celui qui en se regardant, ne voit que la liberté qu'il n'a pas.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>L'homme libre n'est pas nécessairement celui qui a tous les droits. L'homme libre est celui a qui le droit fut –il petit, suffit.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Le véritable acte de liberté, on le pose dans le choix du droit dans lequel l'on s'identifie. En effet, toute loi est l'expression d'une identité.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'><strong>La loi sociale<br /></strong></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Peut-être parce que voulue impersonnelle, il ya toujours une difficulté pour l'homme à voir distinctement son propre visage dans la définition d'une loi. Comme la loi est voulue pour tous, elle n'est personne en particulier. L'homme de ce fait ne pourra faire totalement sienne une loi. L'homme trouvera toujours en une loi, quelque chose qui n'exprime pas ce qu'il est, lui enlève une partie de lui-même. Tant que l'homme garde ce regard sur la loi, il ne peut y puiser toute la force de son identité propre. Comme il ya toujours quelque chose que la loi nous empêche d'être, il ya une peine à adhérer à la loi.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'><strong>La loi de Dieu, une identité<br /></strong></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Une loi est le principe par lequel l'on décide de ce qui doit être et ce qui ne doit pas être.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Par la loi est prescrite des choses et d'autres proscrites. Par l'ensemble de ce qui est prescrite, est formé, indiqué, définie un idéal. Par ce qui est prescrit, un idéal de vie doit être atteint. Cet idéal apparaît le seul reconnaissable à tous ceux que la loi touche.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>La loi de ce fait, donne un visage à l'homme.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>L'homme de loi est celui qui n'a de visage que la loi, son identité est définie telle que la loi le prescrit. Hors de ce qu'elle prescrit ainsi, elle ne reconnaît pas l'homme. La loi se révèle alors comme moyen de reconnaissance, d'identification.<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>Il résulte de ce qui précède que la loi de Dieu donne un visage à l'homme. Elle est le moyen par lequel s'accomplit l'acte de la création que décrit l'auteur du livre de la Genèse. Il le dit en ces termes : « Dieu créa les être humains à sa propre ressemblance : il est créa homme et femme » (Genèse 1,27).<br /></span></p><p><span style='font-size:16pt'>La ressemblance dont il est question, est ce que l'homme saisit comme son identité. La particularité de la loi de Dieu est qu'elle donne l'homme le visage que Dieu veut. La loi de Dieu rend l'homme ressemblant à Dieu.<br /></span></p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-67160213626578954142008-09-08T04:24:00.001-07:002008-09-08T04:24:01.670-07:00La foi, un sens de l’existence<span xmlns=''><p><span style='font-size:14pt'>Une destination sans fin, un chemin qui conduit à une impasse, tel est, le sens qui est faux.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Une existence dont le sens échappe à l'homme lui apparaîtra comme quelque chose qui n'existe pas, un néant en quelque sorte.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Il y a des choses que l'on fait sans avoir raison. Je ne dis qu'on n'a pas des raisons de le faire, mais je parle de vérité. Et je le fais pour signifier ce déphasage qui existe entre la vérité en tant que telle, et les motifs que l'on peut évoquer pour accomplir un acte.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>C'est ainsi que l'on ne doit cesser de se demander quelle est la vérité qui peut justifier la fabrication des armes qui sèment peut et désolations dans le monde ?<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Il faudrait aussi s'interroger de savoir la vérité qui peut soutenir la misère de l'homme.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>C'est la raison pour laquelle, je parle de la misère humaine comme étant le fruit d'un sens faux donné à l'existence.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Si les armes ont une existence dite palpable, c'est qu'il est vraiment vrai que l'on peut toucher ne suffit plus à établir la vérité.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Je dis alors que pour parler de la vérité, l'on est obligé de faire appel à ce que l'on ne voit pas, à ce que l'on ne peut toucher. Il s'agit effectivement du sens.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>L'auteur du livre des Hébreux va le dire : « Avoir la foi, c'est être sûr de ce que l'on espère, c'est être convaincu de la réalité de ce que l'on ne voit pas » (Hébreux 11, 1).<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Le disant, la foi devient un sens de la vie. La foi est un sens de la vie, la foi donne un sens, son sens à l'existence. C'est ce sens de la foi pour l'existence qui justifie la vérité de la vie nouvelle à laquelle nous appelle la foi en Jésus christ.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Maintenant, si nous nous parlons de la misère humaine sans avoir que la foi est un sens donné à l'existence, qu'est ce que nous faisons en vérité ?<br /></span></p><p><br /> </p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-32504345931440716582008-08-27T01:14:00.001-07:002008-08-27T01:14:02.248-07:00Foi richesse, pauvreté, vérité<span xmlns=''><p><span style='font-size:14pt'>De la certitude que j'ai de croire, j'ai puisé toute la raison que j'ai d'être.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Ainsi, je suis ce que je suis pour traduire ce que je crois, ma foi. Et puisque je ne puis être et ne pas être en même temps, la certitude par laquelle j'existe en affirmant que je suis, ne peut plus être celle qui me dit le contraire de ce que je suis. De ce fait, je ne puis manquer des vérités indispensables à mon existence et l'affirmation de ce que je suis. Puisque ces vérités ne me manquent pas, je n'entreprends pas leur quête comme quand l'on part à la conquête du bonheur qu'on n'a pas.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'> Il est devenu aisé de dire de ma foi qu'elle est ma richesse et qu'elle me garde libre. La foi pour ainsi dire, est richesse quand elle est saisie comme la vérité qui parce qu'essentielle, constitue le fondement, la justification que l'homme a d'être lui-même. Parce que j'ai la foi, il est devenu possible que s'opère pour moi, cette démarcation de ce qui n'est pas moi. Je crois, donc je me distingue de ce qui n'est pas moi.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Ma foi est cette puissance qui me permet de me distinguer de ce qui n'est pas moi. Ce qui n'est pas moi, c'est ce qui ne me permet pas de dire que je suis et que j'existe.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>René Descartes a dit : « cogito ergo sum ». Moi je dis : j'ai foi donc j'existe. <br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Ce qui ne me fait pas exister doit être compris comme toutes ces vérités dites de foi qui ne me reflètent pas mon propre visage. Je pense entre autres, à ces vérités qui sont incapables de faire naître, de donner vie. Parmi ces vérités, je veux citer celles qui concernent bien de sens donnés au bonheur et au bien-être par le monde dans lequel nous vivons.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Etant donné que les définitions que le monde donne au bonheur ne font pas, je ne peux être aux yeux de ce monde, celui qu'il appelle riche.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Je suis donc pauvre par l'ignorance de la richesse que constitue en réalité ma foi. Que le monde n'ait rien à faire de ma richesse me rassure et me protège de ses envies criminelles.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>A la vue de ces pays d'Afrique, d'Amérique latine et d'ailleurs où sévissent des guerres qui n'ont de raison d'être que le souci que l'on nourrit de piller leur richesse, on peut être amené à se demander ce qu'il est possible de faire, pour se protéger. <br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>En effet comment se protéger de ces définitions données au bonheur et au bien-être qui font de l'homme, le prédateur de son semblable ?<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>C'est ici que la foi doit protéger et que ma foi me protège.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>La foi protège quand elle ne fait de soi la proie des appétits voraces des puissants.<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Je suis protégé par l'insignifiance que je représente aux yeux des prédateurs. Ainsi, ce qui donne de survivre, c'est entre autre la capacité que j'ai d'avoir des intérêts dans lesquels on ne puise aucun motif de puissance. <br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>La foi qui protège, c'est aussi un concept de vérité. Ce besoin de protection suffira t-il à faire comprendre la nécessité d'une vérité par laquelle l'on se distingue du monde ?<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Ce besoin ne peut –il pas justifier le besoin d'une expérience autre de la définition donnée au bonheur et au bien-être ?<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>Je comprends aisément maintenant que Jésus christ vienne me parler d'une vérité que le monde ne peut recevoir :<br /></span></p><p><span style='font-size:14pt'>« Le monde ne peut pas le recevoir parce qu'il ne peut ni le voir ni le connaître. Mais vous, vous le connaissez parce qu'il est demeure en vous » (Jean 14,17).<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial Rounded MT Bold; font-size:14pt'><br /> </span> </p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-30297568703405642692008-08-20T23:53:00.001-07:002008-08-20T23:53:03.675-07:00LA SITUATION DU PAUVRE DANS LE MONDE<span xmlns=''><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>La situation du pauvre dans le monde est celle de la semence que tuent les soucis du monde (Matthieu 13, 22).<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>Au nombre des soucis que connait la foi dans le monde, il ya celui de la vérité qui sous-tend la foi des hommes. En effet, il ya autant de foi qu'il ya d'hommes et paradoxalement, les vérités des uns combattent celles des autres.<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>Le souci de la foi, c'est aussi les limites des vérités humaines et même celle que les hommes ont de Dieu, mais qui empêchent d'aller plus loin dans le chemin de la vérité de Dieu.<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>Il y a des compréhensions données aux choses du passé qui laissent croire que le passé n'a jamais été un présent. Le faisant, on ne saisi pas toujours bien, ce dynamisme propre de la vérité qui agit et traverse le temps. C'est ici que se pose le problème que pose la lecture qu'à partir du présent, l'on fait du passé.<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>Il s'agit en clair, de l'expérience dans laquelle, l'attitude de foi a besoin de puiser sa raison d'être. Puisque nous cherchons dans l'expérience déjà vécue, la garantie de notre foi, nous disons implicitement que la foi n'est pas à concevoir aujourd'hui autrement qu'elle a déjà été.<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>Par expérience donc, on peut faire ressortir la notion d'éternité. A partir de ce moment, nous devrions être à même de savoir que, ce qui détermine l'expérience n'est plus le temps parce que l'éternité n'est pas question du temps. La raison est que le temps périt mais l'éternité non et on saisi le temps par le caractère périssable des choses. En ce sens, l'éternité est contraire au temps. J'interroge donc l'expérience pour retrouver les traits cachés du ma caractère non périssable de ma foi. Il résulte de ce qui précède, que ce qui est déterminant dans l'expérience, ce n'est plus la réponse ou la question que fonde et inspire un temps, mais plutôt, l'expression de l'éternité dans ce temps.<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>Dans les réponses que nous formulons sur le problème de la pauvreté, il y a bien ce que nous inspire notre temps. Mais au nombre de ce que nous inspire notre temps, n'ya t-il pas comme une constante, le désir d'un monde meilleur ?<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>Mais peut être qu'il est devenu important de savoir ce que nous entendons par le concept d'un monde meilleur.<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>Si par ce concept notre volonté d'homme est de s'approcher de la perfection à laquelle Dieu nous appelle par Jésus-Christ, on ne pourra plus détacher le concept d'un monde meilleur de celui du royaume de Dieu et plus singulièrement « du royaume que Dieu promis à ceux qui l'aiment » (Jacques 2,5).<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>C'est bien de ce royaume que le pauvre est fait héritier. Dès lors, le pauvre cesse d'être celui que nos sagesses humaines nous imposent, c'est-à-dire, cet être qui nous inspire honte et désolation, cet être qui rend incompréhensible la vérité de Dieu.<br /></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'><strong>QUI EST DONC PAUVRE ?<br /></strong></span></p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'>Est pauvre en Jésus, celui en qui habite la réalité d'une identité qui va au-delà de celle que lui concède le monde. L'identité en question est celle que forme l'Esprit de vérité par sa présence en l'homme comme don de Jésus. <br /></span></p><p> <br /> </p><p><span style='font-family:Arial; font-size:16pt'><br /> </span> </p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4728095920584220870.post-49293006777342885392008-08-15T00:07:00.001-07:002008-08-15T00:07:01.637-07:00De la foi en la création et de la misère humaine<span xmlns=''><p><span style='font-size:18pt'>L'amour pour l'homme sera plus manifeste quand il apparaîtra dans toute sa splendeur. Cette splendeur, on ne peut la trouver que dans l'idée qui a présidé sa création. C'est pourquoi, je dis que la beauté de l'homme ne peut être détachée d'un certain partage qu'on fait de la volonté qui l'a suscité. Je pense à la foi, au partage de la foi qui a fait naître l'Homme.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>En dehors de cette foi, tout est dégradation. En partageant la foi qui l'a suscité, on accède au secret de sa création. Ceux qui aiment l'Homme ne le font pas à cause de ce que l'Homme aime. Ils le font pour témoigner du partage qu'ils ont de la foi qui a suscitée la création de l'Homme. En effet, ce n'est pas à l'Homme qui s'ignore lui-même, qu'il faille demander de justifier la raison pour laquelle on l'aime.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>Il ya une souffrance qui est inhérente au fait de se méconnaître. Et plus l'Homme souffre, plus il se fourvoie dans la compréhension de la cause de sa souffrance. L'incapacité de s'aimer est pour l'Homme, le signe éloquent de sa propre dégradation.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>Il ya dégradation parce qu'il ne peut accéder à la splendeur qui fonde sa nature intrinsèque, c'est-à-dire, sa nature d'être créé. <br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>Celui qui se dégrade ne sait plus avoir de bonnes pensées pour lui-même. Quand il dit s'aimer, ce qu'il fait au nom de cet amour ne fait que justifier le mépris que ses semblables lui témoignent.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>Se dégrader, c'est perdre le sens du bien. Et on perd le sens du bien parce qu'on prend pour réalité, ce que l'on voit sans comprendre véritablement. La dégradation sera donc une forme de vérité. Cette forme de vérité sera telle qu'à l'Homme se posera toujours la question de son identité.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>C'est dans de telles vérités que l'Homme ne peut dire qui il est, ce qu'il est. Quand on meurt sans avoir su ce qu'on est ni qui on est, qu'est ce qu'on pourra dire de l'existence vécue ? Est-il même juste de dire qu'on a eu une existence ?<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>Partager la foi qui a suscité sa création a mille avantages. Mais je veux citer seulement celui de ne plus faire de la vie, un fardeau plus grand qu'elle ne l'est en vérité.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>La vie devient un fardeau quand n'ayant pas accédé aux secrets de son origine, l'on doit lui assigner une fin. Quand on ne sait pas comment on était, il faut trouver une façon d'être pour aujourd'hui et demain. C'est ainsi que l'homme qui ne connaît pas la foi de son origine vit le temps comme une souffrance. Mais la plus grande souffrance est celle de la conscience que l'Homme a de lui-même.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>Il n'ya qu'à penser à la peine que l'Homme a, à se savoir aimé pour s'en convaincre.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>La peur de l'autre est si vive que l'Homme ne trouve de paix, la sécurité que grâce à la possession d'armes destructrices.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>Etant donné que les idées, les vérités n'ont plus de pouvoir, on trouve nécessaire de les soutenir par l'action destructrice des armes.<br /></span></p><p><span style='font-size:18pt'>L'économie ne demeure pas en reste. L'économie n'a pas de puissance si elle n'est le plus possible prédatrice. C'est la raison pour laquelle, parlant de la misère, je dis qu'elle est la traduction d'une certaine façon de vivre, d'une civilisation, de notre concept de bonheur. Il est devenu aisé de comprendre que la misère naît du refus ou de l'incapacité de l'homme à accéder au secret de ce qui a présidé sa propre création.<br /></span></p><p> <br /> </p><p><span style='font-size:18pt'><br /> </span> </p></span>amidespauvreshttp://www.blogger.com/profile/12549656237053485518noreply@blogger.com0