A TOUS LES PAUVRES

A TOUS LES PAUVRES
POURQUOI JE SUIS PAUVRE

TRADUCTION

mercredi 23 juillet 2008

A TOUS LES PAUVRES

(Théologie de la pauvreté)


 

On ne peut continuer à vivre dans un monde où ce qui a de mieux est tout sauf l'homme lui-même.

C'est cette nécessité qui peut justifier le besoin d'une vérité que l'on doit regarder comme une science et que l'on doit œuvrer à faire grandir.

L'homme ne sera pas meilleur sans une bonne condition de sa pensée. La condition de la pensée est comme la condition de l'existence, du moins ce que l'on désigne par ce terme.

Il faut à la pensée d'être dans de bonnes conditions pour exprimer le meilleur d'elle-même. C'est la raison pour laquelle je dis de la pensée qu'elle doit être à l'abri de ce qui lui fait mal. Le mal pour la pensée est fait de tout ce qui lui enlève toute consistance et qui de ce fait, la transforme en une réalité impalpable. Manquer de consistance fait souffrir. Manque de consistance, celui qui ne peut sait et ne peut dire ce qu'il est ; celui qui en se regardant, ne voit pas le droit qu'il a, ni le devoir qui est le sien.

L'homme qui est tel, ne saura voir en ce qu'il croit, c'est-à-dire, dans ce qui fonde la certitude qu'il a d'exister, droit et justice.

Cet homme pourra ressembler à tout sauf à Noé de qui les écritures disent qu'il fut l'héritier de la justice qui s'obtient par la foi (Hébreux 11, 7).

C'est en ce moment que naît en l'homme, ce besoin d'un monde nouveau. C'est en ce moment que l'on se convainc de la nécessité de faire périr la société et le monde.

Si l'homme met en péril la nature, c'est entre autre parce qu'il n'a pas trouvé dans les certitudes sur lesquelles il fonde son existence, ce droit et cette justice qui empêchent le devenir vers lequel il s'achemine.

Je veux dire à celui qui souffre de la misère et qui la ressent comme une injustice, qu'il doit s'interroger de savoir s'il peut trouver dans la certitude qui fonde son existence, la vérité qui rassasiera sa faim de justice.


 


 

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