Le pauvre et la société
Je me suis promené dans la société, promenant mon regard sur les regards et prêtant attention aux désirs des cœurs de mes semblables.
J’ai rencontré certains de ceux que la société appelait pauvres.
J’ai vu qu’il y avait autant de définitions, de concepts qu’il y avait de groupements de croyances et même, dans une même croyance, autant de définitions qu’il y avait d’individu. Mais d’une façon générale, le nom de pauvre, quand on ne se le donne pas soi-même, on se le fait attribué et même décerner par les autres.
En leur prêtant l’oreille de mon cœur, ils m’ont laissé des sentiments assez complexes, difficiles et flous à la fois.
Ce qui est frappant, c’est l’amertume qu’ils semblent éprouver et même partager. Erreur ou pas, ils ne manquent pas de vivre avec le sentiment que leur existence ne leur a point fait cadeau.
Elle n’a pas été tendre à leurs égards, elle a été plus dure que d’ordinaire.
La vie, ils ne peuvent que l’aimer avec peine et dans cette situation, les plus heureux sont ceux qui réussissent à s’évader dans une prétendue foi, se tournant et attendant de Dieu ce qu’ils finissent par ne pas avoir.
A les voir, on est tout suite enchanté par leur ferveur religieuse mais l’œil exercé à la lumière ne tardera pas à y déceler, incompréhension, illusion et que lumière s’il y a, n’est que peu.
Ce qui entre autre met leurs erreurs en exergue, c’est la paix qu’il affiche avec peine dans leurs regards comme dans leurs cœurs.
Quand il arrive de les entendre parler de paix, c’est avec un manque trop grand de franchise.
Les soirs venus, ou loin des regards de tous, ils sont livrés à leurs inquiétudes parce que devenus les proies de leurs erreurs.
L’inquiétude est si réelle et un fardeau si lourd que leurs espérances ont du mal à se former et à devenir ferme.
C’est à cette heure que naît dans les cœurs, l’exigence pour le concret, pour la pratique. Ils leurs faut absolument voir pour croire.
Ils font penser à des gens que l’existence a abusé sans cesse, que la vérité a toujours trahi, parce que n’en récoltant que déceptions et peines.
La vérité ne peut plus leur apporter joie et réconfort.
Blessés et déchirés par tant d’inquiétudes, il grandit en eux, l’aigreur, la méfiance et même la férocité.
Je me suis promené dans la société, promenant mon regard sur les regards et prêtant attention aux désirs des cœurs de mes semblables.
J’ai rencontré certains de ceux que la société appelait pauvres.
J’ai vu qu’il y avait autant de définitions, de concepts qu’il y avait de groupements de croyances et même, dans une même croyance, autant de définitions qu’il y avait d’individu. Mais d’une façon générale, le nom de pauvre, quand on ne se le donne pas soi-même, on se le fait attribué et même décerner par les autres.
En leur prêtant l’oreille de mon cœur, ils m’ont laissé des sentiments assez complexes, difficiles et flous à la fois.
Ce qui est frappant, c’est l’amertume qu’ils semblent éprouver et même partager. Erreur ou pas, ils ne manquent pas de vivre avec le sentiment que leur existence ne leur a point fait cadeau.
Elle n’a pas été tendre à leurs égards, elle a été plus dure que d’ordinaire.
La vie, ils ne peuvent que l’aimer avec peine et dans cette situation, les plus heureux sont ceux qui réussissent à s’évader dans une prétendue foi, se tournant et attendant de Dieu ce qu’ils finissent par ne pas avoir.
A les voir, on est tout suite enchanté par leur ferveur religieuse mais l’œil exercé à la lumière ne tardera pas à y déceler, incompréhension, illusion et que lumière s’il y a, n’est que peu.
Ce qui entre autre met leurs erreurs en exergue, c’est la paix qu’il affiche avec peine dans leurs regards comme dans leurs cœurs.
Quand il arrive de les entendre parler de paix, c’est avec un manque trop grand de franchise.
Les soirs venus, ou loin des regards de tous, ils sont livrés à leurs inquiétudes parce que devenus les proies de leurs erreurs.
L’inquiétude est si réelle et un fardeau si lourd que leurs espérances ont du mal à se former et à devenir ferme.
C’est à cette heure que naît dans les cœurs, l’exigence pour le concret, pour la pratique. Ils leurs faut absolument voir pour croire.
Ils font penser à des gens que l’existence a abusé sans cesse, que la vérité a toujours trahi, parce que n’en récoltant que déceptions et peines.
La vérité ne peut plus leur apporter joie et réconfort.
Blessés et déchirés par tant d’inquiétudes, il grandit en eux, l’aigreur, la méfiance et même la férocité.
1 commentaire:
hola mon ami!!
Je suis ici pour te laisser l'adresse ou tu doive aller chercer ton prix.
Et c'est toujours un plaisir lire te paroles dans ton blog, si plain d'amour pour les autres.
Je suis avec toi dans le sentiments
Ici l'adresse:
http://atelierdefengshui.blogspot.com/2008/05/mandala-award-2008.html
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